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Love For Séries
31 août 2013

Une Semaine Seriesque N°34 (25/08 à 31/08)

Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaques séries de la semaine précédente ainsi que les notes des épisodes individuels (il faut qu'il y est une review pour ça). Avec la fin de Teen Wolf la semaine dernière, celle de Pretty Little Liars cette semaine, l'été touche définitivement à sa fin. Peu importe, Pretty Little Liars fait un très bon score pour son summer finale, le meilleure score de la série depuis le finale de la saison 2 (3,69 millions). En parallèle, Devious Maids est en baisse et Under The Dome est en grande forme.


devious maids logo

1x10 - Audience : 2 480 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

pretty little liars logo

étoile de notation 3

4x12, Summer Finale - Audience : 3 330 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,4

under the dome logo

1x10 - Audience : 11 110 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,5

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29 août 2013

Pretty Little Liars [4x12 - Review]

 pretty little liars logo

Now You See Me, Now You Don't (Summer Finale)

étoile de notation 3

God, that bitch has nine lives. Hanna


pretty little liars 4x12 aria spencer hannapretty little liars 4x12 halloween

Un orgasme télévisuel. Voilà ce que nous a offert Pretty Little Liars pour son summer finale. Le premier de son histoire et certainement, le dernier. Alors oui, les vrais fans diront qu’il y en a eu des tas d’autres comme la révélation de Toby dans la A Team, celle de Spencer aussi, la mort de Maya, l’épisode 12 avec la découverte de la pelle et Jenna et Garrett dans la pièce d’à côté en train de se rouler une pelle (noter le jeu de mot hihi), Jenna qui n’est plus aveugle, ou même Alison sous le Red Coat et puis les autres plus ou moins réussies (ou pas du tout même), comme le tueur de Maya, Garrett qui meurt, Jason le frère de Spencer, et d’autres. Mais ce n’était rien à côté des dizaines de révélations (et j’exagère à peine) de cet épisode ! Les bandes annonces de l’épisode insistaient bien là-dessus, mais je m’attendais à un épisode du style de celui de l’année dernière, donc forcément décevant, prévisible et niais au possible. Que Nenni. Pretty Little Liars nous prend de court et nous offre sans aucun doute un des meilleurs épisodes depuis le début de son histoire. Pas aussi bon que le season finale de la deuxième saison, mais pas loin en tout cas …

Vous l’aurez donc compris, cet épisode était jouissif du début à la fin. Ça commence déjà bien, la troisième guerre mondiale de A est déclarée à coup de dialogues excellents de Spencer : « Did A just declared World War A ? ». Et puis voir les filles dans la cuisine de Spencer, en train de regarder la télé, ça rappelle des bons souvenirs (j’aurais bien aimé qu’elles parlent de cache-cache et que Mélissa mange sa glace goût caramel aussi). Ah oui, pas de flash-foward complètement inutile comme l’année dernière, et c’est une très bonne chose ! Les scénaristes auraient-ils appris de leur erreur ? Bon, on peut dire la suite est un peu chiante avec le témoin sorti de nulle part de l’épisode précédent qui parle etc., les filles dans le cours d’Ezra, puis Ashley qui est libérée. Bref, du Pretty Little Liars classique et peu passionnant. Ca s’accélère un petit peu après, puis ça retombe juste après avec l’habituel happy-end avec tous les couples en train de s’embrasser, se reposer, le calme avant la tempête. On nous fait ça chaque année (l’année dernière c’était avec la première fois de Spencer). On reprend le lendemain, et ça commence réellement à devenir intéressant. Les filles en route pour Ravenswood, la tension monte peu à peu avec une Shana plus casse-couille que jamais, à se cacher n’importe où dans chaque recoin. Sinon étonné qu’il n’y est que Wren qui ferme sa porte à Rosewood pas vous ? Le petit tour de magie terminé, c’est à partir de là que la troisième guerre mondiale peut commencer. Et c’est excellent. L'alliance de Mona et Shana est d'abord source de question et assez surprenante. Je ne l'avais pas vu venir en tout cas. Ensuite, Emily enfermée dans la boite, les filles qui se tournent et qui voit Red Coat en train de courir, course poursuite de folie, et première révélations. Il y a deux Red Coat, et ce n’est que le début. On a d’abord droit à une merveilleuse bataille, où l’on comprend l’utilité de Jake en fait dans toute l’histoire (et où on se rend compte que Lucy Hale a un peu forcé sur les churros dernièrement, même si elle reste très jolie), et dont les metteurs en scènes de toutes les séries devraient s’inspirer. Je pense que je n’ai jamais vu deux personnes aussi pas doué … Ah si, la palme du ridicule revient à Alison et Jenna la saison dernière dans l’épisode 13 avec Garrett dans le jardin des Dilaurentis, regardez la scène, fou rire garantit. Bref, impossible de ne pas dire que les filles sont complètement connes. Pourquoi ne pas avoir vérifié si elle était toujours vivante en prenant sa pulsation au lieu de la laisser par terre sans la toucher ! Et puis Cece est bien un chat, je ne pense pas qu’en 5 secondes on puisse disparaitre comme par magie, donc il n’y a que ça comme explication. Et oui, Hanna a toujours raison.

pretty little liars 4x12 mrs grunwaldpretty little liars 4x12 A's lair

Pour ne pas spoiler, je vais essayer de parler très consciencieusement en évitant de gâcher le plaisir de certaines personnes un peu en retard dans le visionnage. Car ce serait vachement dommage de ne pas profiter à fond de cet épisode, non ? En tout cas, je tiens à saluer les scénaristes d’avoir mis un gros coup d’accélérateur dans les intrigues, de nous avoir apporté beaucoup de réponses, et d’avoir dissimilé très astucieusement des indices sur l’intrigue depuis le début de cette saison, et même de la série. Le face à face entre Mme Grunwald et les filles est sans doute ma scène préférée de l’épisode, et une des meilleures scènes de la série. Le « He is here » de Mme Grunwald était juste jouissif et tout ce qui précédait aussi. Et voir nos rêves les plus fous se concrétisaient devant nos yeux, c’est là aussi jouissif. J’espère juste qu’après cette révélation, les scénaristes ne vont pas se prendre les pieds dans le tapis, comme avec Toby. Ce A, je le veux méchant et jusqu’au bout ! Et pitié, Julie Plec Marlène King ne fait pas plaisir aux midinettes et assume tes actes. Pitié. Moi je veux du Pretty Little Liars comme ça, et ce jusqu’à la fin de la saison ! On le sait, les deuxièmes parties de saison sont les meilleures, et sachant que cette première salve d’épisodes étaient plutôt bonnes (par rapport à l’immondice de la saison dernière, on ne pouvait que faire mieux). L’épisode d’Halloween s’annonce d’ores et déjà comme excellent lui aussi, la chasse à Alison peut commencer.

Sans doute un des meilleurs épisodes que la série ait pondu depuis ses débuts, on aime quand Pretty Little Liars est comme ça. Jouissive, avec du mystère, des révélations, des courses poursuites, de l’adrénaline. Certes, il y a de grosses facilités, c’est ultra soap, ultra con aussi, mais la série aura été comme ça depuis le début. Il ne faudra jamais en attendre plus. Le divertissement de l’été en somme. La magie des deux premières saisons a quelque peu disparue au fil du temps, mais la série ne s’est pas écroulée alors qu’elle en donnait l’impression par deux fois dans ses précédentes saisons. L’habituel épisode spécial Halloween, en Octobre, devrait, du moins je l’espère, garder le même rythme. En tout cas, Pretty Little Liars aura été sans aucun doute la série d’adolescent la plus addictive et la plus soap de la télévision. A en faire pâlir les héros de Melrose Place dans leur villa à Los Angeles.

 

pretty little liars 4x12 calebpretty little liars 4x12 cece


 Visuel ABC Family

28 août 2013

Raising Hope [Saison 3 - Bilan]

raising hope saison 3 cast

 

This is for cancelled My Name Is Earl ! Burt


raising hope saison 3 sabrina jimmyraising hope saison 3 virginia burt jimmy

Pour la troisième année consécutive, Raising Hope me prend de court. Elle était ma comédie préférée la saison dernière, celle d’avant aussi, et surprise ! Elle l’est toujours cette saison. Toujours aussi délirante, toujours aussi hilarante, toujours aussi inventive, et toujours aussi touchante, la recette ne change pas depuis ses débuts. Je ne peux vous décrire tout l’amour que je lui porte. Mais son manque de reconnaissance me fait toujours réagir. La série mériterait beaucoup plus que ses audiences très moyennes, voire médiocres (et encore ce n’est pas la pire !), et le fait que la FOX la relègue au vendredi à la rentrée n’est guère réjouissant. La quatrième saison pourrait être la dernière. Et c’est triste, vraiment triste. J’espère qu’au moins, les scénaristes seront prévenus à l’avance si FOX décidait de la sacrifier et qu’ils pourront nous offrir une jolie fin. Je croise les doigts. Elle peut avoir sa chance, si les autres comédies de FOX (comme The Mindy Project) et si les nouveautés font pires mais ce n’est pas gagné, toujours à cause de sa case du vendredi soir, là où le public est moins nombreux, et ce serait triste pour FOX. Et puis j’aime bien The Mindy Project (même si je ne la regarde pas, par manque de temps principalement)… Bref, revenons à notre très chère famille Chance. Après un final surprenant l’année dernière, avec le retour de Lucy la mère de Hope, sensée avoir dû rendre l’âme dans le pilote, puis la fin frustrante avec sa mort subite, écrasée par un aveugle, la série revient quelque temps après ces évènements. Pas de bond dans le temps soudain. On nous annonce dans les grandes lignes le fil rouge de la saison, c’est-à-dire le futur mariage de Sabrina et Jimmy, avec toujours la bonne dose d’humour. Maw Maw dans le linceul de la grand-mère de Sabrina, la présence de Melanie Griffith en tant que la mère de Sabrina, et l’amante d’un soir de Jimmy durant sa période punk, bref, la série était de retour. Toujours aussi délirante et fun qu’elle l’était.

On en a l’habitude avec Raising Hope, chaque épisode est un phénomène à lui tout seul. On a ainsi eu droit cette saison, à un double épisode grandiloquent avec Maw Maw en maison de retraite, à un épisode sur la mafia du chocolat, l’épisode spécial fin du monde avant Noël (2012 oblige), l’épisode de l’enterrement de vie de garçons et de jeunes filles, le mariage de Sabrina et Jimmy avec en prime le nouveau retour d’entre les morts de Lucy, puis enfin leur lune de miel, puis l’épisode spécial Hollywood, l’épisode spécial My Name Is Earl avec tout le casting de la série, l’apparition d’Hillary Duff en tant qu’ex petites amie de Jimmy, l’épisode chanté, puis le season finale, sans une once de réalisme avec la mère de Maw Maw âgée de plus de 110 ans et toujours sur pied. La liste est longue, non ? Et puis ce qu’il y a de génial avec la série, c’est les références qu’elle fait à diverses séries et films. Homeland, Modern Family, Le Seigneur des Anneaux, Very Bad Trip, bien sur My Name Is Earl, et bien d’autres, c’était le festival à chaque épisode ! Et ça apporte son gros plus à Raising Hope mine de rien. C’est pour ça qu’on l’aime. Jamais méchante, jamais moralisatrice, elle réussit à se moquer de la société actuelle en détournant les sujets fâcheux. Je n’en reviens pas de ce qu’ils font avec Maw Maw, elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer, c’est censé être un sujet grave mais il est détourné très malignement pour nous faire rire à toutes les occasions. Et puis Cloris Leachman doit en voir des vertes et des pas mures en lisant le script de chaque épisode ! Cette saison elle a été gâtée, encore une fois. Je retiendrais surtout ses moments où elle devenait méchante, manipulatrice en gros une vraie bitch (lorsque par exemple, elle tire des traits rouges sur chaque personnes mortes dans sa famille et qu’elle s’exclame : ça commence à devenir vraiment intéressant, son passage en maison de retraite devenu complètement culte,  sa vengeance sur la mère de la femme à barbe, maintenant morte, et son rire machiavélique absolument grandiose, bref beaucoup de moments). Le season finale était aussi hilarants avec les retrouvailles avec sa mère, leur dispute à cause 25 centimes, leur réconciliation, avant que celle-ci ne meurt dans les minutes qui suivent dans les toilettes. La liste de choses à faire avant de mourir le 21 décembre 2012 était aussi de grand moment, comme la bataille avec Sabrina sur la chaise roulante !

raising hope saison 3 modern weddingraising hope saison 3 family

Les autres personnages ont aussi eu droit à leurs intrigues réussies cette saison, mais celui qui est devenu un peu la star de cette saison, c’est bien Burt ! De nombreuses intrigues lui auront été consacré cette saison, comme sa bar mitzvah, le retour de Lucy encore vivante mais cette fois ci un peu attardée, au mariage de Jimmy et Sabrina, sa découverte du milieu gay, et c’était très drôle. Il nous doit quand même une des meilleures scènes de la saison, celle où il frappe un des producteurs de NBC dans les studios des films et séries, et qu’il lui répond que c’est pour l’annulation de My Name Is Earl. Excellent. Et encore un des nombreux clins d’œil de Greg Garcia par rapport à son ancienne série. Jimmy, Virginia, Barney, Sabrina m’ont bien fait rire eux aussi. Une petite réserve pour la dernière, puisqu’elle s’est révélée un peu agaçante certains moments lors de cette saison par exemple lors de l’épisode avec son ex. Heureusement que son couple avec Jimmy était vraiment sympathique à suivre. Leur enterrements de vie de garçons et de jeunes filles étaient d’ailleurs excellents, s’inspirant très largement de Very Bad Trip et de la soirée que tout le monde oublie (et Burt qui dit n’avoir jamais vu ce film alors qu’il raconte l’histoire comme s’il avait vu exactement), puis le mariage de Jimmy avec Frank était hilarant. Leur mariage aussi, s’inspirant lui de Modern Family, notamment dans le générique, la réalisation, les plans face caméras où les personnages expliquent ce qu’ils leur arrivent etc., était aussi excellent. Peut-être un des meilleurs de la série à ce jour. Bref, si je continue à reviewver toutes les surprises de cette saison, on n’est pas sorti de l’auberge. Avant de conclure, je souhaite revenir sur les nouveaux personnages de cette saison comme la mère de Sabrina, qui mériterait d’être plus explorée. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi son ex-amant a été si mis en avant cette saison. L’ex de Jimmy était aussi intéressante, avec Hilary Duff venu faire un petit coucou. Les parents de Burt étaient aussi quelque chose avec leur entourloupe. Et puis Hope, je l’avais presque oublié. Elle a bien grandie, et elle est toujours aussi mignonne. Ses scènes sont toujours aussi chou et drôles à regarder. Etrange d’ailleurs qu’elle soit si peu présente dans les intrigues (en dehors de son double épisode à Hollywood lorsqu’elle devient une star d’une série télévisée pour enfants), mais on s’y fait finalement.

Bref, je déclare mon amour pour Raising Hope une nouvelle fois. Me faire rire dans les séries, ce n’est pas chose aisée et pourtant Raising Hope y arrive à peu près tout le temps. La série a fait déjà des milliers de choses, exploré des milliers d’idées, fait rire aux éclats. Nous toucher aussi. Toute la petite bande va me manquer jusqu’en novembre. Et il faudra (encore) en profiter à fond, car un malheur pourrait si vite arriver dans les bureaux de la FOX …

 

raising hope saison 3 barneyraising hope saison 3 maw maw jimmy sabrina


Verdict : étoile de notation 3

And now it starts to get interesting ... Maw Maw

26 août 2013

Revenge [Saison 3 - Preview]

 revenge saison 3 promo

Pour rappel : Une jeune femme retourne vivre dans les Hamptons où elle a passé une partie de son enfance. Sous le pseudonyme d'Emily Thorne, elle a la ferme intention de détruire ceux qui ont brisé son innocence et gâché la vie de son père. Elle est prête à tout pour le venger...


Après une deuxième saison désastreuse, des audiences pitoyables, le départ de son showrunner fin saison 2, Revenge était en bien mal position la saison dernière. Elle avait fait le grand ménage dans son season finale en éliminant des (plutôt un) personnages inutiles depuis le début et/ou décevant. Plusieurs acteurs avaient été virés de la série. J’avais eu l’impression de tourner une page de la série, et de rentrer dans une nouvelle ère. Tous ces changements seraient-ils nécessaire pour nous faire retrouver la série qu’elle était lors de la première saison ? La bande annonce de la saison 3 est sortie, et elle tend à montrer que Revenge est sur la bonne voie. Le traditionnel flash-foward de début de saison nous a été dévoilé, et même si ça gâche la surprise, on doit avouer que les scénaristes donnent l’impression, peut être fausse, qu’il y aura plus d’enjeux que l’année dernière. Le naufrage du bateau avait été ridicule et ce depuis le début. Même si ça nous avait offert l’un des meilleurs épisodes de la saison. Le reste de la bande annonce est aussi très intéressant et semble bien plus palpitant que ce qu’on nous avait proposé l’année dernière, entre l’empoisonnement d’un personnage que l’on connait bien (même si ça ne devrait pas être mortel), Charlotte devenue bad-ass suite à la mort de son chéri, et plein d’autres choses. Attention, on n’est jamais à l’abri d’une mauvaise surprise avec la série (elle nous l’a mainte et mainte fois prouvé par le passé, surtout la saison dernière), mais je suis tout de suite plus excité. Malheureusement (ou heureusement, on verra bien le season premiere visionné), la série va souffrir face aux monuments tels que The Walking Dead, Homeland ou même The Good Wife dans une moindre mesure. La série va-t-elle complètement couler pour ne jamais se relever ? Bref, alors que je n’étais pas du tout excité à l’idée de retrouver la série, voilà que cette bande annonce me redonne l’envie de croire en Revenge. Si la série reste aussi efficace que la bande annonce, on devrait bien s’amuser. Et puis avec la série, c’est quand elle est en été qu’on s’amuse le plus et c’est quand il se termine qu’il faut le plus s’inquiéter …

24 août 2013

Une Semaine Seriesque N°33 (18/08 à 24/08)

Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaques séries de la semaine précédente ainsi que les notes des épisodes individuels (il faut qu'il y est une review pour ça). Cette semaine, joli score pour Teen Wolf qui passe la barre des deux millions pour la troisième fois cette saison. En parallèle, Under The Dome remonte, Devious Maids est stable et Pretty Little Liars est au plus bas sur le public global.


devious maids logo

1x09 - Audience : 2 560 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

pretty little liars logo

étoile de notation 1

4x11 - Audience : 2 260 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

teen wolf logo

3x12, Summer Finale - Audience : 2 080 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,8

under the dome logo

1x09 - Audience : 10 640 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,4

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23 août 2013

Arrow [1x17 à 1x23 - Bilan]

arrow logo

 

It feels really good having you inside me ! ... And by you ... I mean your voice. And by inside me I mean my ear ... I'm going to stop talking right now. Felicity


arrow 1x17 - 1x23 diggle oliverarrow 1x17 - 1x23 helena

Quand j’entends parler d’Arrow, le premier mot qui revient le plus souvent, c’est : guilty pleasure. En soit un plaisir coupable pour ceux qui ne le savent pas. Et bien je vais aller à contre-courant de tout le monde en disant qu’Arrow, c’est plus qu’un guilty-pleasure. On peut avouer que la CW a réussi son coup de vouloir devenir plus mature et adulte en proposant des shows plus poussés, Arrow en est la preuve. Dire que l’on regarde Arrow, ce n’est pas comme si on disait que l’on regarde des séries d’ABC Family type Twisted ou Pretty Little Liars ou encore d’autres séries de CW comme Beauty And The Beast et plein d’autres. On est d’accord que ça sonne un peu mieux non ? Arrow, c’est la série qu’était The Vampire Diaries dans ses premières saisons où elle était encore à un bon niveau. Un guilty pleasure, mais tant que ça finalement. Un chouette divertissement je préfèrerais dire.  Même si des fois, la série tend plus vers un teen-show classique qu’autre chose …

Après 9 premiers épisodes très satisfaisants (rappelez-vous), et où Arrow faisait les beaux jours de The CW, le milieu de saison avait été un peu faiblard au niveau de l’intrigue (à revoir par LA) tandis que les audiences flanchaient légèrement, les sept derniers épisodes de la saison ont su redonner à Arrow le souffle épique qu’elle possédait à ses débuts. Au contraire des audiences. Certes, ce n’est pas la mort. Mais ce n’est plus ce que c’était. Le season finale n’a même pas réuni 3 millions de téléspectateurs. Et quel dommage ! Puisque les trois derniers épisodes de cette première saison sont véritablement excellents, ultra efficaces et sont plus couillus qu’ils en avaient l’air au premier abord. Mais avant de parler de ces trois derniers épisodes, je préfère revenir là où la série nous avait laissé avec l’épisode 16. Tommy au courant pour Oliver, tandis que Moira se révélait de plus en plus en danger suite à la tentative d’assassinat de Malcolm qu’elle avait organisé et le retour de la mère  de Laurel lui annonçant que sa sœur était vivante. Et aussi la merveilleuse bataille entre Oliver et China White dans les bureaux des Merlyn. Etonnamment (ou presque), l’épisode 17 se déroule quasiment comme si rien de ce qui c’était passé dans les dernier épisodes n’était arrivé. On revient très légèrement sur le mystère de la sœur, si je me souviens bien. Mais pourtant, cet épisode lambda était un bon épisode avec le retour d’Elena. Je l’avais bien apprécié 10 épisodes plus tôt, et j’étais ravi de la revoir. Mais elle n’est pas restée longtemps, nous lançant toujours le même discours de vengeance, et elle est partie comme elle était arrivée, avec possibilité de la revoir la saison prochaine ou même à la fin de la saison. Les épisodes suivants ont un rythme plus pépère, assez procédural avec un nouveau méchant chaque semaine (on a quand même eu le bon épisode dans le métro, et le retour du Compte dans l’asile psychiatrique), ponctué de quelques nouvelles révélations lançant des indices pour la suite, vers la fin des épisodes et bien sur les intrigues amoureuses des héros vraiment très passionnantes à suivre et que l’on a hâte de suivre chaque semaine. Non vous ne trouvez pas ? Puis je ne sais pourquoi, à trois épisodes de la fin, la série a mis un gros coup d’accélérateur dans ses intrigues. Et je me suis vraiment éclaté à suivre les aventures d’Oliver et de la clique à Starling City.

arrow 1x17 - 1x23 fyersarrow 1x17 - 1x23 oliver felicity

Le premier épisode de ce trio, The Undertaking, pourrait presque être considéré comme la première partie du season finale divisé en trois épisodes. Les révélations pleuvent littéralement, les flash-back nous ramènent astucieusement au mystère sur l’assassinat du père d’Oliver et le naufrage du yacht, le plan de Malcolm et les raisons pour lesquelles il est devenu le Dark Archer nous sont expliqués. Bref, c’était surprenant. On ajoute à cela dans le présent la libération de Walter avec une Felicity toujours aussi drôle, et l’épisode était sans doute un des meilleurs de la saison. Puis le 22ème, Darkness Of The Edge Of Town lui aussi hypra efficace, nous plongeant dans l’action et l’attente du season finale. Fera ? Ne fera pas ? Peut-être un peu trop de romance entre Oliver et Laurel, mais c’était bon quand même. Sacrifice se devait de conclure cette première saison non sur un happy-end, son titre l’annonçait clairement, mais sur un choc, quelque chose qui nous marquera et changera la dynamique de la série pour la saison 2.  La mission est presque remplie, puisque les dernières minutes de cette première saison nous laisse sur la mort d’un personnage que l’on pensait devoir se coltiner encore de nombreuses saisons en éternel boulet. Arrow a réussi son coup. On peut la féliciter. Le coup de la deuxième bombe était bien trouvé également, et j’ai même été surpris que cela aille aussi loin. Parce qu’ils sont du faire péter le budget pour ce tremblement de terre pas dégueulasse du tout et même convaincant ! Mais par contre, ce que ces trois épisodes nous ont montrés clairement, c’est que les flash-back sur l’île, qui étaient un des points de la série à ses débuts, étaient devenus maintenant ses points faibles. L’histoire est devenue assez prévisible, et a beaucoup trainé en longueur. Un changement drastique lors de la deuxième saison ? Puisque l’histoire des missiles étant close, qu’a pu bien faire Oliver après ? Surtout qu’il a été retrouvé seul, et qu’il est toujours avec Slade et Shado là où on en est resté … Un élément des flash-back m’a intrigué cependant, lors de l’épisode 22, et je pense que les scénaristes nous ont lancé au détour d’une scène, une importance capitale pour la suite.

On est d’accord que les acteurs d’Arrow ne sont absolument pas les meilleurs dans leur genre, ni que les personnages sont un modèle de subtilité, mais pour ne retenir que le positif de la série, je dirais que le personnage de Moira était l’un de mes préférés. Aussi l’un des plus développés cette année. J’ai entendu dire qu’elle ne serait pas dans la saison 2, et je suis assez triste de devoir la quitter. Peu importe, après coup, je ne vois pas comment le personnage aurait pu s’en sortir après les évènements du season finale. Mine de rien, Arrow a fait le tri pour repartir sur de nouvelles bases la saison prochaine. Thea sera certes toujours là,  Laurel aussi (mais c’est différent pour elle, puisqu’elle risque de devenir bad-ass au fil du temps, du moins c’est ce que je souhaite le plus, Katie Cassidy nous l’a bien prouvé par le passé), le père de Laurel aussi – j’espère sincèrement que dans la prochaine saison il sera un peu moins casse pied que cette saison – mais heureusement, Felicity sera là ! Elle est un des meilleurs personnages de la série, et sans aucun doute, le plus drôle de tous ! Il y a aussi Roy Harper, intégré en plein milieu de saison à la va-vite au détour d’une rue, qui a pris une importance considérable par la suite, et j’aimerais bien voir ce qu’il va donner. Le futur Robin d’Oliver ? Pourquoi pas après tout. Tiens ça me donne une idée hyper cool. Et si, des personnages de Batman venaient rendre visite à Oliver ? Les deux n’évoluent pas dans un milieu surnaturel ou de science-fiction, et leurs univers sont à peu près les mêmes et surtout ils viennent tous les deux du même comic. Je rêverais d’une Catwoman à Starling City, d’un Pingouin, d’une Poison Ivy. Tout peut arriver. Et même de Batman en personne qui sait !

 Bref, ultra efficace et divertissante, Arrow est l'une des meilleures surprises de cette saison 2012/2013. Je ne m'inquiète pas tellement du niveau de la prochaine saison, puisque les teen-shows se débrouille toujours au mieux lors de leur deuxième saison, mais plutôt de la troisième. On y est pas encore, sauf si mauvaise surprise ...

 

arrow 1x17 - 1x23 moiraarrow 1x17 - 1x23 malcolm


Verdict :étoile de notation 3

The last time the vigilante paid your mom a visit you got shot and I got to play doctor with you. Oh - my brain thinks of the worst way to say things. Felicity

21 août 2013

Pretty Little Liars [4x11 - Review]

 pretty little liars logo

Bring Down The Hoe

étoile de notation 1

I'm not waiting forever, and I'm sure as hell not going back to Rosewood. Cece


pretty little liars 4x11 alisonpretty little liars 4x11 emily red coat

Et voilà tout ce que je craignais qu’il arrive … est arrivé. Après nous avoir offert de très bons épisodes dernièrement, Pretty Little Liars replonge dans ses travers. Et ça m’inquiète pour le prochain épisode, le final de la première partie de saison. Celui de la saison dernière m’avait déçu, principalement à cause du dénouement de l’intrigue soporifique du meurtre de Maya, prévisible depuis le début et mal développée (ne parlons pas du jeu des acteurs), mais il avait réussi à se rattraper grâce une fin surprenante nous dévoilant l’implication de Toby dans la A Team. Que va-t-on nous préparer cette saison ? Le retour de Cece dans cet épisode pourrait être un indice. D’ailleurs parlons-en d’elle, elle nous livre les meilleurs passages de cet épisode. Même si j’ai été légèrement déçu. Comme ça, elle est Red Coat ? Elle fait aussi partie de la A Team ? Bof, c’est tout sauf surprenant. C’est comme si cette révélation nous avait déjà été donné des épisodes avant. En ce qui concerne Red Coat, rien ne prouve encore qu’elle soit la fille sous la capuche. Elle peut très bien la connaitre, ou alors, il y en a plusieurs. Perspective intéressante. Mais hormis les très courts passages avec Cece ou la concernant, rien de bien intéressant lors de cet épisode. Ah si, la dernière scène avec A était bien sympathique. Ca nous promet au moins un peu d’action pour la suite. Enfin je l’espère.

Bien, passons à la partie des lamentations. Et elle est longue cette semaine. Tout d’abord, on ne peut que constater que la dynamique de la série sur le plan des intrigues amoureuses n’a pas changé depuis la saison 1. Spencer avec Toby, Hanna avec Caleb, Aria jouant au jeu du chat et de la souris avec Ezra. Bref c’est lassant. Si les scénaristes pouvaient un peu oser de ce côté-là, au lieu de faire plaisir aux shippers, ce serait déjà ça de gagné. Spencer et Toby, drama time. Y en a assez. Le mec est devenu véritablement un trou à problèmes, et le personnage de Spencer mériterait d’être seule ou de se mettre avec quelqu’un d’autre. Le gars de son club que l’on avait vu dans la saison 3, Andrew ce serait bien pour elle non ? Mais bon quand on voit que les scénaristes nous font supporter Paige et Ezra, alors qu’on pourrait avoir Holden et Samara, deux personnages hyper sympathiques des saisons précédentes qui ont disparus de la circulation, on peut soupirer et se dire que l’on ne le reverra jamais … Hanna et Caleb, ça reste toujours assez sympathique même après 3 saisons. Peut-être parce que Caleb n’est pas toujours en train de contredire Hanna sur ses actions et de toujours vouloir rompre avec elle (c’était un peu le cas la saison dernière, mais soit) … C’est con, le destin a voulu qu’il parte dans la série dérivée,  Ravenswood très prochainement. Et puis il y a nos chers Ezra et Aria. Je me répète semaine après semaine, épisode après épisode, mais franchement, je commence à en avoir ras le cul de leur histoire. Je m’ennuie tellement durant leurs scènes (idem pour celle entre Jake et Ezra ou entre Paige et Emily) que pendant un moment d’inattention, j’ai cru qu’Aria portait un sweet noir et qu’elle était A. Mais non. En parallèle, les auteurs ne sachant pas comment sortir Ashley de la mouise dans laquelle il l’avait fourrée, nous sortent un témoin dans le meurtre de Wilden sorti de nulle part et qui pourrait l’aider à lui fournir un alibi. Bref, les scénaristes ne se sont absolument pas foulés (!). L’idée de la chasse à Red Coat sur fond de musique country était intéressante sur le papier, mais à l’écran, ça s’est révélé soporifique et peu enthousiasmant (surtout que Pretty Little Liars est normalement une experte dans ce genre d’intrigues). Bring Dow The Hoe est donc un épisode à oublier de cette quatrième saison du show.

A l’aube de son « summer finale », Pretty Little Liars reprend ses mauvaises manières et nous sert un épisode des plus chiants et des plus longs nous rappelant la mauvaise époque de la troisième saison lors de sa première partie.

 

pretty little liars 4x11 cece


Visuel ABC Family

17 août 2013

Une Semaine Seriesque N°32 (11/08 à 17/08)

 Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaques séries de la semaine précédente ainsi que les notes des épisodes individuels (il faut qu'il y est une review pour ça). Cette semaine, Devious Maids, tout juste reconduite pour une deuxième saison, enregistre un bon score. En parallèle, Teen Wolf à l'aube de son summer finale est en pleine forme. Pretty Little Liars est en baisse, tandis qu'Under The Dome sur CBS enregistre son pire score historique avec un peu plus de 10 millions de téléspectateurs.


devious maids logo

1x08 - Audience : 2 660 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

pretty little liars logo

étoile de notation 3

4x10 - Audience : 2 390 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,0

teen wolf logo

3x11 - Audience : 1 910 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,8

under the dome logo

1x08 - Audience : 10 360 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,4

15 août 2013

Broadchurch [Saison 1 - Bilan]

broadchurch logo

 

Une petite communauté se retrouve sous les projecteurs des médias après la mort d'un petit garçon. Deux enquêteurs sont chargés de résoudre cette affaire délicate, tout en essayant de garder la presse à distance et de préserver le tourisme. Face à un tel drame, les habitants commencent à s'épier les uns les autres, faisant remonter à la surface bien des secrets...

Was it him ? Beth


broadchurch saison 1 latimerbroadchurch saison 1 latimer season finale

Il n’y pas assez de mots pour décrire Broadchurch. C’est une série par laquelle on traverse toute sorte d’émotion, des tas et des tas, et elle ne laisse pas, elle ne peut pas laisser indifférent. Cette review va être ardue à écrire, et mes mots ne seront pas à la hauteur de la série et de cette première saison. C’est une série incroyable. Difficile à classer. Elle brasse tellement de sujet qu’il est difficile de la mettre dans une case. Du drama intimiste, du policier, du thriller, du journalisme, et bien d’autre. Avec bien entendu une petite touche d’humour anglais par ci par là (ça marche d’ailleurs à chaque fois pour ma part). Broadchurch part d’un pitch à priori vu et revu partout dans toutes les séries du monde entier, celui du meurtre d’une personne puis de l’investigation par la police du meurtre, avec le célèbre format « Whodunit ? » se rapprochant d’un roman d’Agatha Christie, mais le résultat se révèle mille fois différents que ce qu’on peut s’imaginer. Si je devais la comparer, The Killing en version danoise et USA me viendrait tout de suite à l’esprit, mais aussi Twin Peaks. Ne serait-ce que par l’aspect de la petite ville paumée au milieu de nulle part et dans laquelle les habitants ont toujours des petits secrets. Et attribuer à une série ce terme, c’est souvent significatif de quelque chose de très élogieux.

Je ne vais pas passer par quatre chemins et faire le dur, j’ai passé le premier épisode avec les larmes aux yeux tout le long. De la découverte du corps de Danny Latimer par sa mère, à l’annonce officielle de sa mort à sa famille, au moment où son père va l’identifier à la morgue, aux scènes où la famille gère avec les conséquences, ce qu’ils auraient pu faire pour peut-être le sauver, et bien d’autres choses. C’était très éprouvant à regarder. La musique magnifique, géniale, mystérieuse, envoutante, à l’image de la série en quelque sorte, a dû aider. Réécouter la B.O de la série aujourd’hui me ramène toujours à des moments de grande dépression, de tristesse mais tout de même des très bons souvenirs. Le reste de la saison a été relativement moins éprouvant, même si certaines scènes et certaines intrigues étaient vraiment bouleversantes (l’épisode cinq et sa fin surprenante avec ce pauvre Jack, ou la révélation sur le passé de la mystérieuse Susan Wright). Le dernier épisode dans ces dernières minutes m’a tué. C’était bien plus fort que triste ou bouleversant. Les violons étaient de sortie, comme les larmes. Broadchurch se conclut parfaitement, brillamment, et peu de série peuvent se vanter d’offrir une conclusion si réussie. Maintenant une question de taille se pose, que racontera bien la deuxième saison ? Cette première saison se suffisait amplement à elle-même, avec un début, un milieu et une fin. L’épisode huit faisant office de series finale parfait. On repartirait donc sur une nouvelle ville avec un nouveau meurtre ? Le meurtrier n’est finalement pas le bon ? On continue à suivre le quotidien de la petite ville et de la famille Latimer qui essaye de se reconstruire ? On développe le passé d’Alec Hardy avec l’histoire du meurtre de la jeune fille non résolu ? Autant vous dire qu’aucune des possibilités envisageable ne me convient  … Broadchurch will return nous dit-on, mais que va-t-elle nous raconter ?

broadchurch saison 1 markbroadchurch saison 1 susan wright

J’essaie de trouver quelques défauts à Broadchurch, mais c’est quasiment impossible pour moi. Peut-être à cause de l’amour éperdu que je lui porte. Mais certains, et je le comprendrai, diront qu’ils se sont un peu ennuyés par moment. D’autres diront qu’ils avaient devinés l’identité du meurtrier de Danny Latimer bien avant qu’elle ne soit révélée (c’était mon cas également mais j’ai bien apprécié tout de même puisque le tout est resté très vraisemblable et pas over the top du tout). D’autres encore, ça sera un manque d’originalité à travers les thèmes abordés par celle-ci. Certes la pédophilie, l’adultère, la religion, la drogue, le flic ayant ses fêlures du à son lourd passé, on en a très souvent parlé, mais je leur répondrai que la différence est que l’émotion dégagée par cette histoire est totalement différente de celle d’un Experts, d’un The Mentalist, d’un Unforgettable et toute la clique où les personnages vont et viennent et sont caricaturaux, pas touchant pour le moins du monde. D’ailleurs, si je devais trouver ce qui m’a le plus gêné et le moins convaincu lors de cette saison, c’est le personnage d’Alec Hardy qui est pour moi le personnage le plus faible du lot. Comme je l’ai dit plus haut, ce genre de personnages on en a vu partout dans toutes les séries. Avec Docteur House, (la ressemblance entre les deux personnages est flagrante), le héros des Experts : Manhattan, plus récemment Ryan Hardy dans The Following et bien d’autre. Heureusement que David Trennant (le dixième docteur dans la série culte Doctor Who) nous offre une excellente prestation. Qu’importe, ce qu’on reconnaitra tous à Broadchurch, c’est que la série possède un bon timing dans les révélations et les gros cliffhangers (à chaque fois irrésistibles et qui te coupent l’envie de respirer jusqu’au prochain épisode). On reconnaitra tous à la série également une réalisation magnifique, léchée, soignée, épluchée au peigne fin. Chaque plan a son importance, le jeu de la lumière est éblouissant, ces plages et ces falaises sur lesquelles on aimerait bien poser ses serviettes et s’y prélasser toute la journée.  Bravo à ces messieurs anglais qui nous offre chaque année des séries d’une magnifique beauté souvent accompagnée d’un sujet passionnant.

broadchurch saison 1 boatbroadchurch saison 1 ellie alec

On le répète encore et encore et toujours, mais avoir des bons personnages, c’est la clé pour une série réussie. Avec en plus et de la chance, de bons acteurs puis une intrigue qui tient la route. Broadchurch possède ces trois qualités et les combinent absolument bien. Chacun de acteurs de la série est excellents, aucun ne fait tâche, et tous parviennent à nous émouvoir d’une manière ou d’une autre. La famille Latimer a été celle qui m’a sans doute fait le plus d’effet émotionnellement. Je salue Jodie Whittaker, l’interprète de Beth qui a délivré une partition impeccable dans chacun des huit épisodes de cette saison, bouleversante à chaque fois. Une énorme révélation pour moi. Je salue aussi Andrew Buchan, lui aussi bouleversant, et brillant aussi, par exemple lors d’un face à face déchirant avec le meurtrier de son fils dans le season finale. Charlotte Beaumont elle aussi, l’interprète de la sœur de Danny, a été une jolie petite surprise. Je lui souhaite un bel avenir à cette actrice, qui j’espère gagnera à être connue. Quant à la grand-mère, on ne la vue que très peu de fois et je trouve ça bien dommage. Le personnage aurait pu être creusé un petit peu. Sa mise en retrait m’avais d’ailleurs fait pensé à un moment donné que c’était elle la tueuse … Autour de cette famille frappée par le drame de plein fouet, impossible de ne pas mentionner David Trennant et Olivia Colman en enquêteurs efficaces et touchants. Les deux se sont véritablement révélés sur le tard vers la fin de la saison, lorsque les masques sont tombés pour faire place à la douleur et à la peine. Les dernières minutes du season finale sont ainsi magnifiques pour les deux personnages auxquels on avait fini par vraiment s’attacher et appris à aimer en seulement 8 épisodes. Bref, ils sont tous les deux brillants et pas étonnant que David Trennant est remporté le titre du meilleur acteur aux TV Choice Award. Olivia Colman a dû se contenter seulement d’une nomination dans la catégorie meilleure actrice. A côté de ça, les personnages secondaires ne déméritent absolument pas. L’actrice Pauline Quirke a fait un tour de force avec son personnage, celui de l’énigmatique Susan Wright, tantôt effrayante tantôt poignante. Vicky McClure a aussi donné de sa personne, mais j’aurais espéré un peu plus pour son personnage. La journaliste promettait de grandes choses, peut être que la deuxième saison la concernera tout particulièrement ? Le prêtre Paul, incarné par Arthur Darvill a su se démarquer lui aussi au cours de la saison et nous offrir un très joli texte lors du season finale. Sa relation fraternelle avec Simone McAulley était sympathique à suivre malgré peu de passages les concernant. Autre acteur, David Bradley dans le rôle de Jack, a été bouleversant. Même si tous ces rôles auparavant me donnait envie de le détester, c’est lui le Walder Frey dans Game Of Thrones avec le maintenant culte Red Wedding, et aussi, car on a tendance à l’oublier, l’acteur de Rusard dans Harry Potter, il m’a vraiment ému et sa triste fin y est sans doute pour quelque chose. J’émets tout de même quelque réserve quant à Adam Wilson, tête à claque à cause de son rôle et pas franchement émouvant ni même attendrissant. J’attendais avec beaucoup d’impatience le moment où Ellie allait lui annoncer que son meilleur ami était mort, mais la réaction de Tom m’avait déçu. Pas tellement de tension ni de tristesse dans cette scène. A l’inverse de la série.

broadchurch saison 1 jackbroadchurch saison 1 beth ellie

Le season finale de la série était censé servir d’épilogue à la série. Ainsi, on nous révèle l’identité du meurtrier de Danny dans les toutes dernières minutes avant de revenir dans le passé nous expliquer ce qu’il s’était passé des semaines plutôt. La réalisation était à tomber comme d’habitude. Tous les éléments donnés pendant toute la saison trouvent leur sens et chaque petit détail est expliqué. L’ambiguïté de la situation de Danny Latimer nous est magnifiquement racontée en évitant les clichés et la morale à deux balles. Une belle leçon d’humanisme. Tiens une idée me vient en tête, et si on allait approfondir le meurtrier au cours de la deuxième saison. Raconter ce qui lui arrive en prison, ou faire un prequel de sa vie avant d’arriver dans la petite ville et de se marier, fonder une famille etc. ? La deuxième idée me convient amplement en tout cas. On verra bien. Ce qui serait par contre ultra-décevant et franchement absolument con, ce serait que le tueur ne soit pas le bon. J’espère que ça ne sera pas ça que les scénaristes suivront comme voix …  Un prequel à la sauce Bates Motel, c’est bien. J’ai le sentiment d’avoir tout dit, du moins mes sentiments sur la série. Broadchurch est une série à voir, une des meilleures nouveautés de la saison qui se classe en haut de la liste de mes séries préférées. Les anglais sont forts, et l’on sait maintenant, que pour trouver une excellente série, il va falloir se tourner vers eux. Trust me.

Elle a été difficile à écrire cette review. Mes mots difficiles à coucher. Qu’importe Broadchurch est une excellente série, mêlant différents genres et les maniant à la perfection. Les acteurs de la série sont tous bouleversants et je les aime. Tout comme la série. Les intrigues sont intelligentes, complexes, surprenantes, passionnantes. La musique elle aussi, la réalisation digne du cinéma. Et oui, en plus de 1800 mots, il n’y en a toujours pas assez pour la décrire.

 

broadchurch saison alec elliebroadchurch saison 1 beth


 Verdict : étoile de notation 4

 

broadchurch will return

14 août 2013

Pretty Little Liars [4x10 - Review]

pretty little liars logo

The Mirror Has Tree Faces

étoile de notation 3

I thought you and carbs weren't friends anymore ! Caleb


pretty little liars 4x10 jessica dilaurentis emilypretty little liars 4x10 wren

« Moi je veux de l'action, du mystère, du Red Coat, et qu'on laisse de côté le meurtre de Wilden. A moins que pour une fois, ce soit bien A le meurtrier ... », c’était mes mots lors de le review de Gamma Zeta Die !, le cinquième épisode de la saison 4 de Pretty Little Liars. Et force est de constater que 5 épisodes plus tard, presque tous mes souhaits ont été exaucés. Tout dans cet épisode était palpitant, et on sent véritablement la pression monter dans l’épisode au vue du season finale. Bon, à part bien sur les intrigues d’Ezra et d’Aria. Les deux partent vraiment en couille depuis pas mal de temps maintenant et ne servent plus à RIEN. L’histoire du fils d’Ezra aurait pu être intéressante mais elle a été trop mal traitée et Ian Harding n’a pas su faire passer l’émotion comme il aurait dû le faire. En espérant que son gosse et Maggie ne reviendront plus. On en a assez bavé. Et puis Aria. Ah Aria. Ben cet épisode confirme encore une fois qu’elle est complètement déconnectée de ses amies (elle ne partage presque aucune scène avec elles alors que les trois autres ont l’air plus soudées que jamais) et qu’elle n’a plus aucun intérêt scénaristique. Bon elle enquête un peu tout de même et nous apprend des choses intéressantes. Mais même si elle était morte, on n’aurait pas vu la différence dans les intrigues de la série.

Heureusement, en parallèle, Pretty Little Liars raconte quelque chose de bien plus intéressant et d’intrigant. Tout d’abord, et comme on en a l’habitude depuis quelques épisodes, Cece prend une place considérable dans la mythologie et semble être l’ennemi numéro 1 de tout le monde maintenant. Le Dr Palmer éloigne l’implication d’Alison dans l’histoire de la mère de Toby et cette piste nous amène encore une fois à Cece. Son passé avec Alison renvoie très astucieusement aux livres avec l’histoire des jumelles, puisqu’Alison et Cece avaient une relation particulière « comme si elles échangeaient leurs esprits, leurs personnalités et leurs vies » nous dit la mère d’Alison. Beau clin d’œil des scénaristes qui ont bien joués leur coup en détournant des éléments du livre, pour une fois. Et si on y ajoute la révélation comme quoi Cece en voudrait à Alison par rapport à la fête où les petites menteuses étaient allées et qu’une fille étaient tombées des escaliers, ça commence réellement à prendre forme. Les scénaristes prouvent en tout cas qu’ils ont un peu de suite dans les idées puisque toute l’histoire tient la route pour le moment. Vous l’aurez donc compris toute la partie sur Alison, sa mère, Cece et Dr Palmer m’a énormément plu. La mère d’Alison est aussi un personnage intéressant à développer et je pense qu’elle en sait plus que ce qu’elle en dit et qu’il y a des choses à creuser à propos d’elle. Et dans le genre jouissif, la scène de fin était vraiment excellente. Même si ce n’est pas un véritable choc (j’avais compris que c’était bien Red Coat qui se cachait dans le sous-sol des Dilaurentis et pas quelqu’un d’autre), on peut dire que toute la réalisation et la musique ont rendu ce moment à priori banal en quelque chose de vraiment cool.

Autre intrigue de l’épisode réussie, celle de Mona, la mère de Spencer et de Wren à Radley. C’était assez bien mené, avec le lot de révélations nécessaires pour faire avancer l’histoire et lancer les enjeux de la fin de première partie de saison puis la suite si nécessaire. Wren qui est réellement un méchant, ce n’est pas vraiment surprenant. Mais la question principale est avec qui est-il de mèche ? Cece ? Mélissa ? Pourquoi Mona ne le crois plus maintenant ? La face à face entre Mona et la mère de Spencer (son nom m’échappe) était lui assez réussi et il remet Mona dans une position d’ennemi. Elle se protège et protège la mère d’Hanna, Ashley certes, mais elle n’a vraiment pas l’air de porter dans son cœur la mère de Spencer. Mona va-t-elle trahir les filles pour sauver sa peau ? Hâte de savoir là aussi. Et la scène de fin est très intéressante, puisqu’elle replace les pions car la mère d’Emily va devoir sans aucun doute subir les foudres d’A et tous les éléments vont l’accuser. Et on sait que cette saison, surtout cette saison, toutes les scènes de fin avec A apportent un indice sur ce qu’il va se passer par la suite.

Les scénaristes de Pretty Little Liars sont dans une forme olympique en ce moment et depuis déjà quelques épisodes, en espérant que ça dure ...

 

pretty little liars 4x10 alison jessicapretty little liars 4x10 veronica mona


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