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Love For Séries
30 septembre 2013

Mom & The Crazy Ones [Pilot - Review]

mom pilot

Pilot - 7 990 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,5

Christy, une mère de famille célibataire, tout juste sortie de cure de désintoxication, doit remettre de l'ordre dans sa vie. Mais sa mère, Bonnie, une alcoolique notoire avec qui elle n'a plus eu de contact depuis plusieurs années, refait surface et lui complique infiniment la tâche. Lorsque ses enfants et son boss s'y mettent à leur tour, rien ne va plus pour Christy... à nouveau !

 Le pilot de Mom n’est pas extraordinaire. Il est même assez moyen et surtout trop classique. On ne rit pas aux éclats, certaines blagues tombent à plat, le début du pilot dans le restaurant est franchement mauvaise. Et pourtant, Mom a réussi à me séduire. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais j’ai envie de voir la suite et de découvrir les futures péripéties de cette mère et de cette fille. Car même si ce pilot n’est pas bon, il est prometteur. Le duo principal n’est pas encore incroyable mais mon petit doigt me dit que ça ne serait tarder, du moins je l’espère. Les deux actrices les incarnant, Anna Faris (vue dans Friends) et Allison Janney (vue dans The Help et The West Wing), ont un potentiel comique énorme et même si elles ne sont pas au top lors de ce pilot, je compte sur la suite pour qu’elles se révèlent. Après, peut-être je me trompe complètement, Mom ne décollera jamais et restera une énième comédie sans grande saveur de CBS. Mais je veux rester positif et croire en cette série. Même si c’est Chuck Lorre derrière les commandes, et que Two And The Half Men n’est certainement pas une série que j’affectionne (même remarque pour The Big Bang Theory dont l’énorme succès m’énerve un petit peu). A part ce duo principal, je retiens Matt L.Jones pas particulièrement bon mais c’était sympathique de le revoir après son rôle dans Breaking Bad. La petite blague sur le cannabis était-elle un clin d’œil ou une coïncidence ? Certainement la deuxième, mais j’aime bien me faire des films …

Verdict : étoile de notation 2

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the crazy ones pilot2

Pilot - 15 520 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,9

Simon Roberts, le patron excentrique d'une agence de pub de renom, travaille avec sa fille, Sydney, son total opposé. Entourés d'une équipe de talentueux publicitaires, ils s'efforcent de rester dans le coup malgré la concurrence et la folie qui s'emparent d'eux bien souvent...

The Crazy Ones, c’est un peu LA série évènement de cette rentrée. Crée par David E. Kelley, et permettant le retour à la télévision de Robin Williams et dans une moindre mesure, celui de Sarah Michelle Gellar (après l’échec de son thriller/soap sur la CW, Ringer), la série a fait le buzz durant les upfronts et cet été. Il faut dire que CBS a fait monter la sauce avec des promos bien alléchantes. Les 15,5 millions de téléspectateurs présent pour ce pilot confirment toute l’efficacité de la promotion massive organisée autour de la série. Mais qu’en est-il au niveau de l’écriture ? Mettant fixé comme objectif de ne me pas trop m’emballer pour une nouveauté cette saison et ne pas être trop dur par conséquence (après la déception Hostages et tant d’autre les années précédentes), j’ai bien aimé ce pilot. Il n’est pas hilarant, un peu agaçant même mais je dois reconnaitre que certains moments sont plutôt sympa et cocasse. CBS a l’air d’avoir mis le paquet pour la série, donc on a droit à un superbe pilot, une vraie réussite visuelle. La venue en guest de Kelly Clarkson juste pour l’épisode était aussi une bonne chose. Ça fait plaisir à voir. L’omniprésence de Mac Donald dans l’intrigue ne m’a tellement dérangé même si on ne voit pas l’intérêt d’en parler. Par contre, en ce qui concerne Sarah Michelle Gellar, je reste sur la réserve. Je vais sans doute me faire taper par ses fans nostalgiques de la série maintenant culte, Buffy Contre les Vampires, pas besoin de vous faire un dessin, mais je ne l’ai pas trouvé très bonne. Quelque chose clochait. S’habituera-t-elle à la comédie au fil de l’avancée de la saison ? Sinon, pas grand-chose à dire sur les autres, Robin Williams était bon, et James Wolk était surprenant dans le bon sens. Va-t-il se révéler comme l’atout majeur de la série ? Sinon j’émettrais une petite réserve sur l’introduction du pilot, ressemblant plus à l’introduction du quatorzième épisode d’une troisième saison plutôt qu’à celle d’un pilot « évènement ». Une simple erreur de parcours ? Alors certes, cet épisode était plaisant, mais il faudra attendre quelques épisodes voire la fin de la première saison pour voir si The Crazy Ones se révèlera une bonne série et/ou la comédie de l’année (ou un énorme raté).

Verdict :étoile de notation 2


Visuel CBS

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29 septembre 2013

The Goldbergs, Trophy Wife & Back In The Game [Pilot - Review]

the goldbergs pilot2

Pilot - 8 940 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,1

Grandir dans les années 80 au sein d'une famille complétement barrée mais aimante, c'était le quotidien d'Adam, aujourd'hui trentenaire, qui se demande comment il a pu devenir si "normal" dans de telles conditions. A partir des vidéos qu'il a tournées pendant toute son enfance, il en retrace les événéments les plus marquants...

Je voyais en The Goldbergs un The Middle ayant lieu dans les années 80. Mes attentes n’étaient pas énorme, juste de pouvoir trouver quelques blagues marrantes et de sourire de temps en temps à quelques situations loufoques bien senties. Malheureusement, l’humour de la série n’a pas fait mouche. Peut-être qu’il ne me correspond tout simplement pas … Je n’ai pas ri, et je n’ai pas le souvenir d’avoir beaucoup souri non plus. J’ai trouvé quelques scènes amusantes, - notamment les moments où il est écrit ce que pense réellement le père quand il parle à ses enfants - mais ça s’arrête là. Surtout que la scène que j’ai préférée dans ce pilot de 22 minutes est … le caméo à la fin lorsqu’on se rend compte que les situations de la série sont inspirées de celles de la réalité. Maintenant le gag pourrait vite retomber au fil des épisodes. Ce qui sauve en partie ce pilot en fait, ce sont les personnages. Ils sont attachants d’office (même s’ils gueulent beaucoup et la plupart du temps). Surtout la mère en fait. Wendy McLendon-Covey est super sympathique et s’affirme comme la figure la plus drôle de la petite famille. Pour les autres, ils ont le mérite de bien se débrouiller. Barry, le grand frère est le plus mis en avant et il semble avoir un petit potentiel comique, tandis qu’Erica, la grand sœur est pas contre la moins mise en avant. Et c’est celle qui m’a le plus intriguée en plus. On ne la cerne pas tellement dans cet épisode, alors que les autres personnages sont rapidement présentés, mais efficacement. Et pour finir, l’ambiance année 80 était bien sentie et permet de faire le sel de la série par rapport à toutes les autres comédies familiales à l’antenne. Mais malgré tous ces points positifs, je ne suis pas sûr de pouvoir consacrer un peu de temps à la série. Je la garde pour l’été, au cas où, je tombe réellement sous le charme d’ici là.

Verdict :étoile de notation 2

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trophy wife pilot2

Pilot - 6 690 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,3

Kate, une ancienne fêtarde, change de vie instantanément lorsqu'elle tombe amoureuse d'un homme qui a déjà trois enfants, très manipulateurs, et deux ex-femmes, très présentes, qui la jugent sans cesse. En emménageant avec lui, elle n'imaginait pas devoir faire autant de sacrifices...

Parmi les trois comédies d’ABC lancées en cette rentrée que j’ai vu pour l’instant, Super Fun Night sera pour plus tard et il me tarde de la découvrir dans les semaines à venir, Trophy Wife est ma petite chouchoute. C’est celle que j’ai trouvé la plus drôle, la plus délirante et celle qui m’a le plus enthousiasmé. Le pitch de départ assez classique, le coup de l’arrivée d’une jeune femme dans une famille recomposée a déjà été fait des centaines de fois, n’est pas un handicap. Alors certes, la série n’est pas révolutionnaire mais elle m’a fait passer un très bon moment. C’est le principal non ? A elle de se bonifier avec le temps par la suite (et j’ai confiance en elle). Les personnages qu’ils soient principaux ou secondaires, assez caricaturaux il faut bien l’avouer, arrivent néanmoins à trouver leur ton et à faire rire. Malin Akerman s’en sort royalement et nous offre un personnage charismatique dès le pilot et porte sur ses épaules la série. Et surtout hilarant. Marcia Gay Harden est excellente dans son rôle de la première ex-femme, psychorigide et autoritaire. La hippie est aussi une bonne idée, même si l’on reste dans le pas original du tout. Petite réserve pour Bradley Whitford que l’on voit peu, et c’est un peu dommage. Du côté des enfants, ils sont drôles et leur potentiel comique est fort, même s’il est trop tôt pour se prononcer définitivement. J’ai lu que Bailee Madison allait se joindre à la petite troupe, et ça me ravit puisqu’elle était une des révélations d’Once Upon A Time dans son rôle de Blanche-Neige en petite fille. Il y aussi la meilleure amie de Kate, Meg, qui pourrait tirer son épingle du jeu. En bref, j’aime Trophy Wife malgré ses défauts. Les épisodes suivants on intérêt de garder le niveau, ce serait tellement dommage que la série suive le même chemin que Suburgatory lancée il y a de cela 2 ans sur ABC également … (vous vous en rappelez quand même, non ?)

Verdict : étoile de notation 3

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back in the game pilot2

Pilot - 8 020 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,2

Une mère célibataire, divorcée, qui n'a pas sa langue dans sa poche, emménage avec son fils chez son père, un joueur de baseball à la retraite et veuf, lui aussi grande gueule. Lors de son temps libre, elle coache l'équipe de baseball de son fils...

Pour tout vous dire, Back In The Game ne m’avait pas du tout interpellé ni même n’avait pas éveillé l’once d’une curiosité ou d’un engouement lors des upfronts en mai dernier. C’était d’ailleurs celle que je considérais comme la plus faible des comédies lancées par ABC cet automne, à cause de son pitch pas tellement original. J’avais été un peu arrogant sans doute. Mais appréciant bien l’univers du base-ball, j’ai décidé de me lancer. Que pourrais-je y perdre ? 22 minutes de ma vie, oui. Au bout du compte, ce pilot, il n’était pas du tout honteux. Je l’ai même bien aimé. Plus que celui de The Goldbergs en tout cas. Et je n’ai pas eu la sensation de perdre (complètement) mon temps non plus. C’était efficace, drôle et même prometteur. Certaines blagues ont fonctionné, surtout en ce qui concernait les enfants et Danny, certaines non mais j’ai presque envie de revenir pour une deuxième semaine. Mais je crains de ne pas avoir assez de temps. Je verrai bien. Quoi qu’il en soit, je dois d’abord souligner que le petit Michael, que l’on aperçoit très peu, est quand même un personnage juste hilarant. Hâte de le découvrir un peu plus, ainsi que sa mère, elle aussi pas mal dans le genre. Quant au reste, on n’évite pas les clichés, mais comment faire outre ? On se retrouve donc le personnage odieux, macho etc., mais qui a quand même un petit cœur. On sent le rapprochement avec l’héroïne d’ici la fin de saison. Rappelons qu’elle est divorcée et que ça ne doit pas être un hasard. On retrouve aussi la hiérarchie au collège (école primaire ?) avec la fille que tous les garçons s’arrachent et le petit roi. Mais bon, si l’on arrive à faire abstraction de cela, on passe un bon moment devant Back In The Game. Et c’est ce que j’ai fait.

Verdict :étoile de notation 2


Visuel ABC

28 septembre 2013

Une Semaine Seriesque N°38 (22/09 à 28/09)

Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaque séries de la semaine précédente que je suis, ainsi que les notes des épisodes dont j'ai parlé. Cette semaine, retour de Grey's Anatomy, Modern Family et The Middle. Malheureusement ces retours se font en baisse par rapport à l'année dernière. En parallèle, Nashville offre un petit score pour le lancement de sa deuxième saison tandis que le démarrage de The Blacklist sur NBC est un véritable carton. Mais la deuxième semaine sera décisive. Sleepy Hollow accuse une petite baisse tout comme Brooklyn Nine-Nine. Et Devious Maids termine sa première saison sur un record.


brooklyn-nine-nine logo

1x02 - Audience : 4 030 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,8

devious maids logo

1x13, Season Finale - Audience : 2 950 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,1

greys-anatomy

étoile de notation 3

10x01 & 10x02, 2-Hour Season Premiere - Audience : 9 280 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,4

modern family logo

5x01 & 5x02, 1-Hour Season Premiere - Audience : 11 680 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 4,2

nashville logo

étoile de notation 3

2x01, Season Premiere - Audience : 6 500 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,0

sleepy hollow logo

1x02 - Audience : 8 590 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,1

the blacklist logo

étoile de notation 3

1x01, Pilot - Audience : 12 580 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,8

the middle logo

5x01, Season Premiere - Audience : 8 940 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,5

27 septembre 2013

Grey's Anatomy [10x01 & 10x02 - Review]

grey's anatomy logo2

 Seal Our Fate // I Want You With Me (2-Hour Season Premiere)

 étoile de notation 3

Just because I'm the one who said it was time ... doesn't this is easy for me - I know -This is not easy for me ... Chrisina & Owen


grey's anatomy 10x01-10x02 bailey meredith derek arizona christina grey's anatomy 10x01-10x02 jo alex

Toujours fidèle au poste, Grey’s Anatomy entame déjà sa 10ème saison. Oui 10 saisons. Bientôt 200 épisodes. Qui aurait cru qu’elle allait durer si longtemps ? On aurait plutôt parié sur Desperate Housewives qui en réunissait jusqu’à 30 millions à ses débuts pour rester autant de temps à l’antenne. Mais les temps ont changé. La saison 2004/2005 est loin derrière nous, et Grey’s Anatomy en est la seule survivante. C’est triste à dire et à écrire. Lost, House, et bien d’autre, sont toutes terminées depuis quelques années. Quand viendra son tour ? Très prochainement sans aucun doute. Le départ de Sandra Oh annoncé pour la fin de cette saison a fait l’effet d’une bombe cet été - c’est comme si Marcia Cross avait quitté Desperate Housewives ! – et surtout nous a fait nous dire que la fin était proche. Très proche même. Une 11ème saison peut être ? Déjà que cette saison semble être celle de trop, difficile à dire – le crash d’avion de la saison 8 était quand même un jump the stark mais habilement rattrapé en neuvième saison -. En tout cas, je dois dire que ce retour est très satisfaisant. Certes, Grey’s Anatomy n’est pas au top de sa forme, mais l’on sait très bien que ses meilleures heures sont probablement derrière elle. Ça me fait mal au cœur de l’écrire. Tout comme cet épisode, qui m’a vraiment plongé dans une grande dépression. Heather quoi ! On savait déjà que l’actrice Tina Majorino, étant engagée dans une autre série, n’allait pas devenir un personnage principal, au contraire de ses petits collègues débarqués l’année dernière, mais je pensais qu’elle allait au moins rester dans les parages quelque temps. Malheureusement non. Sa mort a été donc pour moi bouleversante et extrêmement frustrante. J’ai cru jusqu’à la dernière seconde qu’elle allait se réveiller brusquement par je ne sais quelle raison et qu’elle allait juste garder des séquelles de ce regrettable accident. Eh bien non, Shonda Rhimes en a décidé autrement. Ça s’est passé tellement de fois qu’on y est habitué maintenant me direz-vous, mais sa mort restera un petit choc. Rien d’inoubliable – vu tout ce qu’il s’est passé au cours de ses 10 saisons - mais notable quand même. J’espère que Leah, Stephanie ou Jo bénéficieront donc d’un grand plus grand développement cette année, surtout les deux premières, finalement très peu exploitées la saison dernière. Mais il reste Shane malheureusement, que je ne peux plus me supporter. Quand je le voie apparaitre à l’écran, j’ai envie de lui mettre des claques. Pourquoi ? Difficile à dire. Je le découvrirai peut être dans les épisodes suivants …

grey's anatomy 10x01-10x02 callie derek grey's anatomy 10x01-10x02 heather

Seal Our Fate reprenant exactement là où on avait laissé les personnages la saison dernière, on se retrouve à regarder les conséquences des cliffhanger du season finale dernier, qui m’avait bien plu (rappelez-vous). Callie et Arizona dans une dispute déchirante suite à la tromperie d’Arizona, April faisant sa déclaration d’amour à Jackson alors qu’elle avait cru qu’il était mort, la séparation d’Owen et Christina, le baiser de Jo et d’Alex, et bien sûr Weber électrocuté et dont on connait les conséquences pour Heather. Pour les premières, même si le travail a été très bien fait, je garde quand même une pointe de déception puisque l’envoutante Lauren et son interprète Hilarie Burton ne nous ont pas fait le plaisir de reste encore un tout petit peu plus au Seattle Grace. Dommage, elle était géniale. Que va-t-il advenir du couple Callie-Arizona à l’heure actuelle ? Une réconciliation n’est pas de mise maintenant, ni même dans très longtemps. Après les avoir vue heureuse et épanouie, en saison 8, puis avec le crash, au plus bas en début de saison 9, se pourrait-il que leur couple tombe encore plus bas ? Félicitation à Sara Ramirez et Jessica Capshaw qui ont encore une fois brillé dans leur rôle respectif et qui ont été très émouvante. Et puis l’idée d’une colocation entre Callie, Derek et Meredith me plait bien. Ça nous rappellera la si lointaine époque où Izzie et George faisait encore partis du Seattle Grace … En parallèle, Christina et Owen ont du mal à rester séparer l’un de l’autre et se retombe dans les bras. Puis encore une autre fois. Les paroles de Christina à Owen à propos de leur histoire étaient très touchantes, encore plus lorsqu’on sait que c’est sa dernière année au Seattle Grace. Ça va faire bizarre de ne plus la voir donc autant se préparer mentalement. Et pitié, Grey’s Anatomy, ne la tue pas. Je ne te le pardonnerai pas. Shonda Rhimes s’il te reste un peu de pitié … Au milieu de tout ça, le combat pour la survie de Weber a fait le travail en matière de tension et d’efficacité. Le dialogue verbal de Christina et Bailey était aussi de très bons moments. L’arrivée de mama Jackson qui cloue le bec à tout le monde était aussi une bonne idée. Maintenant va falloir savoir que faire de lui … Déjà que ça faisait 5 saisons qu’il se trimballait dans les couloirs du Seattle Grace sans savoir quoi faire, on court au suicide là …

Niveau romance, on a là aussi été servi au cours de ce 2-Hour Season Premiere. Certes, ce n’est pas ce qui me passionne le plus dans la série, mais je dois admettre que le couple d’Alex et Jo fait son petit effet. J’ai envie de les voir évoluer et de les voir traverser leur crise et leur moment de tendresse. Cet épisode ne s’attarde pas trop sur eux, et c’est bien dommage. Pas grave, il nous reste 22 épisodes pour en profiter ! Par contre, le triangle amoureux entre April, Jackson et Matthew ne m’intéresse guère. L’éternel va et vient de la demoiselle en question commence à m’agacer, surtout que le sentiment était déjà présent la saison dernière. Quand va-t-elle enfin s’affirmer et vivre d’elle-même ? Et puis impossible de ne pas parler de Derek et Meredith avec qui tout va bien dans le meilleur des mondes. Que va-t-il se passer pour eux maintenant ? Difficile à dire. Après avoir traversé mille et une tourmentes pendant 9 saisons, la 10ème serait-elle celle de raison ?

Grey’s Anatomy est de retour, toujours aussi efficace et toujours aussi émouvante. Une recette qui ne change pas. Cependant, la dynamique de la saison reste très flou, voire inexistante, si ce n’est amorcer le départ de Christina de la série. Que j’espère mémorable, bien entendu et à la hauteur de nos espérance (pas comme celui d’une autre certaine actrice – je ne citerai pas de nom - qui aura fait sa diva et pourrit son personnage) !

 

grey's anatomy 10x01-10x02 christina meredith grey's anatomy 10x01-10x02 arizona


 Visuel ABC

26 septembre 2013

Nashville [2x01 - Review]

nashville logo

I Fall To Pieces (Season Premiere)

étoile de notation 3 

Let him go alright ? Addicts are addicts. You will spend all your time and energy try to save him and the only thanks you're gonna get in return is a broken heart when he disappoint you again 'cause he will. Juliette


nashville 2x01 scarlett deacon nashville 2x01 rayna's family

 Qui l’aurait cru ? Après des débuts solides, un milieu de saison creux et ennuyeux (il faut dire les choses comme elles sont), 4 derniers épisodes pour conclure la saison presque excellents et une nomination aux Emmy Award  pour Connie Britton, Nashville opère un retour fracassant. C’est bien simple, j’ai adoré ce season premiere. Je ne sais mêmepas pourquoi ou comment d’ailleurs, mais j’ai bien l’impression que cette année le petit monde de la country ne va cesser de m’éblouir. Dommage que l’audience soit si basse pour ce retour et la série en général … J’espère que cette saison ne sera pas la dernière pour Nashville à cause de cela, sinon je vais bien être emmerdé. Et je vais sans doute en vouloir à ABC. Pendant très longtemps. Un destin à la Scandal serait magnifique mais ce serait inespéré. La chance pour que cela arrive une fois est très mince, mais alors deux fois … Mais bon, si cette année s’annonce aussi déprimante pour la chaine que la précédente (rappelons que dans les drama, Nashville est la seule rescapée de la saison 2012/2013 et dans les comédies, seule The Neighbors a pu passer la seconde), elle peut garder des chances. A condition que ça ne baisse pas trop ensuite et ce n’est pas gagné …

La grande réussite de ce season premiere, c’est d’avoir su regrouper à peu près tous les personnages ensemble et de ne plus les faire s’éparpiller. L’amitié entre Juliette et la fille de Rayna, comme l’association de Juliette et Scarlett sont des bonnes idées et permettent de changer la dynamique de la série pour cette saison. L’autre réussite de ce season premiere, mais plus secondaire, c’est qu’il a su se dépêtrer les épines des pieds que les scénaristes s’étaient mis dans le season finale de la première saison. Le refus de Scarlett à Gunnar pour sa demande en mariage est une bonne surprise. Je n’ai jamais été fan de Gunnar, encore moins lors de sa phase bad-boy, alors que j’aime beaucoup Scarlett et l’idée de les voir mariés semblait une très mauvaise idée. Bon l’idée d’un triangle amoureux avec Avery n’est pas fameuse non plus mais je compte sur les scénaristes pour nous surprendre. Peut-être l’accoupler avec Juliette ? C’était ce que la fin de la saison dernière nous laissait entendre en tout cas, et ça ne ferait que nous le rendre plus charismatique … Le season premiere nous leur offre qu’une ou deux scènes ensemble, malheureusement. D’ailleurs en parlant de Juliette, continuons par elle. Fidèle à ce qu’elle a été durant la première saison, c’est-à-dire divine et très attachante, ce season premiere lui était un peu dédié. Qu’importe que Rayna soit dans le coma et que tout le monde ne parle que d’elle, c’est Juliette qui a (encore) brillé de mille feux. Son comportement de garce égoïste (pour les nouveaux téléspectateurs la voir profiter du coma de Rayna peut être un poil choquant et limite) n’est plus une surprise, mais c’est là son charme. Encore plus lorsqu’elle s’humanise. Comme je l’ai dit plus haut, l’amitié naissante avec Maddie est une brillante chose et il me tarde que les scénaristes l’exploitent. En parallèle, le personnage de Will, introduit la saison dernière, prend de plus en plus d’importance. Il reste touchant, malgré ses moments de colère où on ne comprend pas trop ce qu’il lui arrive. La nouvelle colocataire de Gunnar et Will, suite au départ de Scarlett, devrait elle aussi prendre son importance et révéler ses petits secrets. On verra bien ce que la suite nous réserve …  Quant à Scarlett, la plupart a été dit sur elle plus haut, mais je reste fan de la tournure des évènements en ce quila concerne, comme son association avec Juliette pour aider Deacon à s’en sortir (mais qui échouera sans doute) et Clare Bowen ne cesse de m’éblouir à chacune de ses prestations. Son départ du Blue Bird était d’ailleurs un joli moment, avec le taux d’émotion juste suffisant.

Rayna dans le coma suite à l’accident de voiture qu’on nous avait servi en guise de cliffhanger la saison dernière, Deacon en prison, il semblait clair que le happy-end n’allait pas être pour tout de suite pour Le couple de la série, quoi qu’on en dise. C’est ce que nous confirme Rayna à la fin de l’épisode. Les flash-back, pas trop lourds et bien insérés dans le récit, nous racontant la relation tumultueuse de Rayna et Deacon il y a de cela bien longtemps, appuyaient bien là-dessus. Ça aurait été trop simple de les voir vivre heureux dès maintenant. Surtout que le personnage de Deacon n’a pas l’air de vouloir sortir de la spirale infernale dans laquelle il s’était mise depuis quelques épisodes. Et si c’est sur cela que la saison va découler, non merci … On fera avec, mais si seulement il nous évitait une intrigue mollassonne où il va faire son boulet à chaque fois que l’occasion se présentera, ce serait vraiment très bien. A côté, Teddy, le père et l’ex-mari, continue de jouer le méchant. C’était ce à quoi il était destiné depuis le début certes, mais il n’est pas charismatique du tout pour le moment. Est-ce dû à l’acteur ? Moins fan de l’intrigue du faux bébé avec Peggy, plus soap tu meurs, mais qui devrait, et je l’espère faire un peu de mouvement et provoquer le scandale. On ne voit pas où les scénaristes veulent en venir, Peggy non plus apparemment, à part pouvoir garder Teddy à ses côtés, mais j’espère qu’il nous réserve quelque chose d’énorme. Teddy irait-il jusqu’à tuer Peggy pour écarter les problèmes ? Peggy qui nous pète une crise de nerf ? Bref - on n’est pas dans Desperate Housewives (heureusement d’ailleurs)-, je me fais des films et je risque d’être déçu donc je m’arrête là. Quant au reste de la famille Wyatt, l’intrigue sur la mort de la mère de Rayna et de Tandy prend une tournure inattendue et très soap aussi, mais beaucoup plus réjouissante. Je suis toujours fan des mystères, des meurtres et du suspense dans les séries, donc je suis partant. A condition de ne pas être déçu à l’arrivée …

Retour en force pour Nashville, et si ce season premiere est un indicateur de la qualité de la saison alors ça promet. La petite série de l’année dernière va-t-elle prendre son envol cette saison ? Je l’espère.

 

nashville 2x01 juliette maddie nashville 2x01 tandy


Visuel ABC

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25 septembre 2013

Hostages [Pilot - Review]

hostages pilot

Ellen Sanders, une chirurgienne brillante qui exerce dans un hôpital de Washington D.C., est chargée d'opérer le Président des Etats-Unis. Mais ce qui aurait dû être un honneur se transforme en un enfer : elle se retrouve au coeur d'une conspiration politique. Son mari et ses trois enfants sont pris en otage et les ravisseurs menacent de les exécuter si elle ne suit pas leurs instructions. Commence alors une course contre la montre pour les sauver...

étoile de notation 2

 Sometimes you have to do a bad thing for a good reason. Duncan


J’attendais Hostages comme le messie. Un pitch alléchant, Toni Collette dans un des rôles principaux, un drama feuilletonnant sur CBS (!), elle avait tout pour elle. L’audience allait forcément suivre aussi, on est sur CBS voyons et son drama évènement de la rentrée ne pouvait que marcher voire cartonner. Pourtant grosse surprise. Une fois l’épisode diffusé et une fois l’épisode vu, c’est tout le contraire qui s’est produit. Dans les deux cas. Hostages est échec sur le plan des audiences. A peine 7,5 millions de téléspectateurs et un taux ridicule sur les 18/49 ans. Je ne donne pas cher de sa peau si l’audience décline encore (et c’est ce qu’il va très probablement se passer) surtout quand l’on sait que l’année dernière Vegas enregistrait les mêmes scores sur les 18/49 ans mais était au top sur le global et qu’elle a été annulé. En face, NBC cartonne avec The Blacklist. Ironique non ? Bref, pour moi Hostages est très clairement une déception. En espérais-je trop ? Sans doute. Les plus gros problèmes de la série ? Elle cumule les clichés et nous en fait faire une overdose. Le mari infidèle, la fille enceinte, le fils sportif qui se drogue ou qui en deale, peu importe, le méchant pas si méchant parce qu’il a quand même un cœur, les preneurs d’otage qui aident en quelque sorte leur prisonniers ; c’était quand même exaspérant. Seule la mère se démarque, mais est-ce dû au talent de Toni Collette ? On l’a connu plus en forme, mais elle mène la danse indéniablement. Tate Donovan n’a pas brillé, tout comme Dylan McDermott qui était tout dans l’exagération et sans une once de charisme. Et puis inutile de parler de l’acteur qui interprète le fils, Matheus Ward, qui m’a donné envie de lui mettre des claques. Ah ça, ce n’était pas extra niveau acteur … Niveau intrigue, j’aurais tendance à dire que c’était prenant et efficace, mais finalement avec un peu de recul, on ne ressent que très peu les enjeux de cette prise d’otage et de la série finalement puisqu’elle repose sur ça. Le fils et la fille n’ont pas l’air de bien réaliser ce qu’il se passe, ni que c’est la vie du président des Etats-Unis qui est en jeu et qu’une république risque de changer du tout au tout à cause de ça. Assez étrange … Et puis les incohérences sont de mises. Le président des Etats-Unis va se faire opérer et la chirurgienne en charge n’est pas placée sous protection ? Ok pour le côté un peu paranoïaque avec des espions à tous les étages capable de surgir à tous moments mais bon, va falloir faire gaffe à ne pas pousser le bouchon trop loin non plus …  Du côté de la véritable mission des assaillants, on se doute grandement qu’ils font ça parce que le président est sans doute un sale type avec plein d’histoires politiques sombres et peu reluisantes. Ou alors, et ce serait encore plus classique, ils font partie du clan opposé et veulent juste l’éliminer. C’est quand même pas très folichon tout de même … Et puis le dernier regard menaçant d’Ellen à l’intention de Duncan, c’était too much non ?

Bref, malgré un côté assez efficace et le fait qu’elle se laisse regarder, Hostages se révèle être une série qui fait pschitt et qui m’a déçu. J’en resterai peut être là suivant mon emploi du temps et si l’envie ne vient pas de voir la suite …


Visuel CBS

24 septembre 2013

The Blacklist [Pilot - Review]

the blacklist pilot

Le criminel le plus recherché du monde se rend mystérieusement à la police et offre ses services en dénonçant tous ceux avec qui il a collaboré sur ses crimes par le passé. Sa seule contrepartie : travailler avec une agent du FBI débutante avec qui il n'a semble-t-il aucune connexion...

étoile de notation 3

This was fun. Let's do it again. Reddington


Avec The Blacklist, ça y est, NBC a-t-elle enfin trouvé le hit qu’elle attendait depuis longtemps ? Après des années d’errance, et une vingtaine de séries annulées (si ce n’est même plus), la chaine du paon va-t-elle enfin (pouvoir) se relever ? Les 12,5 millions de téléspectateurs présent devant la série pour son premier épisode font tendre la balance du bon côté. Mais regardez où en est maintenant Revolution alors que le score du pilot était vraiment pas mal lui aussi et qu’elle avait tenu le coup pendant l’automne … J’espère que cette saison 2013/2014 lui sera meilleure en tout cas (celle d’ABC aussi, bien entendu), parce que ce n’est même plus drôle de la voir s’écraser chaque année et n’avoir que le football et The Voice comme show dépassant les 10 millions … Quoi qu’il en soit, The Blacklist est tel que je l’attendais. Energique, bien fichue, prenante, efficace. Pas nécessairement très subtile, mais ce n’est pas tant ça que l’on attend ici. Elle réussit aussi son coup puisqu’on se retrouve vraiment devant une série d’action, où les rebondissements et les bagarres sont de mise et que les temps morts sont mis au placard. On sent qu’NBC a sorti le chéquier et a donné les moyens à la série pour réussir, et ça fait plaisir à voir, notamment lors de la scène sur le pont puis les dernières minutes de l’épisode en plein Washington. Tourné en plein air, du moins c’est ce qu’il m’a semblé, ce pilot est en tout cas une vraie satisfaction sur le plan visuel. On peut lui reconnaitre au moins ça, même les réfractaires.  Au niveau des intrigues, on n’échappe pas à certains clichés et certaines facilités. Malheureusement. Le coup de la brochure du zoo en est le plus grand exemple. Mais ce n’est pas tellement visible ici. Les prochains épisodes devraient sans doute les mettre plus en avant. Rassurons-nous, on est loin de Zero Hour la saison dernière avec ABC alors que les deux séries étaient du même calibre et que certaines parties se ressemblent (comme lors du kidnapping). Et c’est déjà ça de gagné non ?

La plus grande réussite de The Blacklist, c’est sans conteste son personnage principal, Reddington. Porté par un acteur de talent, James Spader (The Office US, Boston Justice), il en impose. Il vole la vedette à tous les autres acteurs, même s’ils ont le mérite de bien se débrouiller à côté. La première scène de la série, absolument grandiose, nous fait poser des tas de questions (qui est donc cet associé ?). Les actions du personnage restent mystérieuses, et même si on en devine certains aboutissants (on voit venir le coup qu’Elizabeth est sa fille à des kilomètres, et d’ailleurs à ce sujet, j’aimerais que les auteurs nous surprennent), la première saison commence sur des bases solides. On n’évitera sans doute pas le style procédural avec un méchant par épisode, mais j’espère qu’au fil du temps la série pourra devenir plus feuilletonnante. Après tout, c’est ce qu’il s’est passé pour Scandal après un pilot correct mais pas transcendant, et dans une autre mesure Person Of Interest (que je ne regarde pas et qui me tente bien malgré tout). En parallèle de ce personnage très charismatique, le personnage d’Elizabeth Keen ne fait pas figure de maillon faible. Elle est même plutôt attachante, et le fait qu’elle ne soit pas une pauvre petite fille apeurée est une bonne chose (c’est ce qu’on pouvait craindre au début de ce pilot alors qu’elle semblait entièrement vouée à son fiancé). Son interprète Megan Boone qui m’était inconnue jusqu’à là, est en tout cas très sympathique. Dans le sillon des personnages secondaires, je suis heureux de retrouver Annet Mahendru, une des révélations de The Americans,  dans un rôle certes de moindre importance mais qui j’espère gagnera à être plus importante par la suite. Par contre, dans le rôle du fiancé d’Elizabeth, Ryan Eggold est moins convaincant. Surtout quand l’on sait que c’était lui le prof de littérature dans 90210 (oui j’ai regardé cette série pendant 3 saisons et même si ce n’est pas glorieux, je l’assume) et qu’il n’a pas la carrure pour porter le rôle d’un méchant … Surtout que c’est principalement sur lui et ses secrets que devrait parler la saison …

Bref, avec son pilot, The Blacklist ne déçoit pas. Certes, elle ne devrait pas marquer l’histoire des séries surtout qu’elle est tout sauf originale, mais juste parce qu’elle pourrait sortir NBC de la mouise, on devrait lui laisser une chance non ?


Visuel NBC

23 septembre 2013

Rectify [Saison 1 - Bilan]

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It’s not as bad as it sounds because I didn’t sense the things in a normal way, I didn’t miss them. If I could sense them I… they weren’t real to me.

What’s real to you Daniel ?

The time inbetween the seconds… And my books. And my friends.

Daniel & Tawney


rectify saison 1 amantha daniel rectify saison 1 daniel

Le pilot de Rectify avait été un des meilleurs épisodes de l’année 2013, toute série confondue. Et un des meilleurs pilots de l’année aussi, presque le meilleur (le pilot des Revenants était quand même un cran au-dessus). Un petit bijou. Il m’avait fait traverser toute sorte d’émotion, la tristesse, la joie, la surprise. La réalisation avait été magnifique, digne du grand écran. Sundance Channel avait frappé un grand coup après son autre série originale Top Of The Lake. Une grande série était, ou du moins semblait être, née. Mes attentes étaient (trop ?) immenses pour la suite. Malheureusement, force est de constater que 5 épisodes plus tard, ou plutôt 5 jours plus tard - puisque qu’un épisode équivaut à un jour après la libération de Daniel - je suis tout de même moins satisfait par la série et je dois avouer qu’elle m’a un peu déçu. Certes elle reste d’un excellent niveau, le season finale est exceptionnel, mais la qualité du pilot n’a jamais été dépassée, voire égalée. J’en viens à me dire que cette courte première saison, 6 épisodes seulement, c’est si peu. Juste le début de la vraie histoire. Un prologue. 6 épisodes, c’est à peine si on arrive à véritablement s’attacher aux personnages de toute cette petite ville. La plupart nous sont à peine dévoilé, et on ne les connait presque pas. Comme pour Daniel en quelque sorte. Si c’était ce que les scénaristes voulaient nous faire passer comme message, c’est très réussi. On apprend à les connaitre, en même temps qu’il apprend à les (re) connaitre. 6 épisodes ce n’est vraiment pas assez. J’espère que la deuxième saison, prévue en 2014, rééquilibrera tout ça. Et vu la direction que prennent les intrigues dans le season finale, il y en a un énorme champ large.

Impossible de ne pas parler de ce que Rectify a fait de mieux lors de cette saison, raconter l’histoire de son personnage principal, Daniel. Son évolution est en tout point bouleversante. Sa redécouverte du monde, de sa maison, des sens, du plaisir sexuel et de la civilisation a été passionnante et très touchante à suivre. Les flash-back de Daniel dans sa cellule de prison ont tenu une grande place dans la série, tant parce qu’ils renvoyaient souvent à une situation ou un cap important dans le présent de la vie du héros, et tant parce que ces scènes d’isolement contrastaient avec le sentiment d’apaisement et de douceur des murs de la prison. Son amitié avec son « voisin » de cellule était bouleversante à suivre, surtout à cause de sa conclusion dramatique, mais inévitable. Après avoir pu garder un minimum de socialisation grâce à lui, et son autre voisin - même si celui était loin d’être un ami, loin de là - le voilà seul. La folie était aussi une part importante de ces flash-back, lorsque Daniel se mettait à délirer et à s’imaginer des scènes particulièrement gore notamment. La peur aussi,  que Daniel nous raconte à travers certaines dialogues très éprouvants qui montrent l'horreur de certaines situations.  Et puis le fait marrant, c’est que ces scènes m’ont beaucoup fait penser à une autre série de cette saison 2012/2013 sur le même thème mais au pitch inversé, l’appropriation de la vie de prison. J’en reparlerai également, parce que cette série est sans doute une des meilleures nouveautés de l’année elle aussi et une de mes séries préférées aujourd’hui. Bref, dans le présent, ses scènes avec sa famille, en particulier avec sa sœur étaient bien trop courtes malheureusement. Le parallèle avec Jared son demi-frère, celui qui l’était avant de partir en prison est très pertinent. Ces 19 ans passés en prison font office de coma dans sa vie, en prenant un exemple grossier, et Daniel reste dans une mentalité d’adolescent d’où sa forte symbiose avec lui. A côté, le déchirement progressif entre Daniel et Amantha était assez dur à suivre surtout quand l’on sait qu’elle avait tout fait pour le sauver et le sortir de prison pendant une grande partie de sa vie, jusqu’à tomber amoureuse de l’avocat de son frère. Mais ce qui m’a le plus dérangé finalement, c’est qu’on ne la voit vraiment pas assez. Amantha est un personnage à mon avis passionnant et qui n’attend qu’à être exploré un peu plus. J’espère de la deuxième saison rectifiera (ahah noter le jeu de mot) tout ceci. Heureusement, le tout est rattrapé par les scènes entre Daniel et Tawney, une femme très catholique qui croit en Daniel, au pardon et peut être à son innocence. Outre la beauté de son interprète Adelaide Clements (Abigail Spencer est magnifique elle aussi), elle apporte un énorme plus à l’histoire et au personnage. L’éloignement avec son mari, le fils du beau-père de Daniel (je n’avais pas tout compris à la base) qui porte une énorme aversion pour Daniel était là aussi très intéressante à suivre. La scène finale de l’épisode 5 le concernant ainsi que Daniel était quand même un sacré moment, très surprenant et choquant. Je voudrais aussi parler de la relation de Daniel avec une coiffeuse, une ancienne amie qui était la reine du lycée avant son arrestation, et le vendeur de livre, les seuls de la ville qui ne sont pas contre Daniel et qui lui porte une certaine affection. J’espère vraiment qu’une place plus importante leur sera accordée par la suite, parce qu’ils sont très attachants et si ce n’est même plus que la mère de Daniel, Janet ou son demi-frère Jared.

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Finalement, au bout de ces six épisodes, et c’est ça qui peut faire rager, l’intrigue principale n’a pas avancé du tout (ou presque pas). Le rythme très lent fait partie intégrante de Rectify et c’est ce qui fait son charme quelque part mais il peut être son allié comme son pire ennemi. On ne sait pas qui est le meurtrier d’Hanna - et on ne la saura peut-être jamais -, si Daniel est coupable ni même pourquoi il aurait plaidé coupable pour le meurtre si on admet qu’il ne l’a pas fait. Le season finale fait avancer un tout petit peu l’intrigue cependant, notamment sur l’implication de personnes dans le meurtre, mais les indices sont délivrés au compte-goutte, et il faut encore les remarquer. Réponse en 2014 … Néanmoins, le season finale marque le début d’un changement. Le tabassage de Daniel dans le cimetière est sans doute une des meilleures scènes de la série (je passerai sous silence le fait que Daniel ne soit pas très finaud puisque se promener dans un cimetière seul sachant que beaucoup de personnes t’en veulent, il y a mieux comme idée) , tant parce qu’elle est très violente et qu’elle promet une nouvelle dynamique, tant parce qu’elle est surprenante lorsqu’elle révèle l’identité de l’agresseur et tant parce que tous ces coups, c’est comme si on les prenait nous. La pisse est le coup de massue. On a du mal à la regarder, c’est très éprouvant et c’est poignant. Et ça prouve que la mission est accomplie non ?

Malgré une pointe de déception, Rectify s’affirme comme une série de haute volée. Une petite pépite qui devra s’affirmer encore plus l’année prochaine pour sa deuxième saison. Digne des films d’auteur, elle pourrait faire date dans l’histoire des séries.Comme Sundance Channel, toute nouvelle sur le marché, mais qui pourrait s’élever au niveau de chaines prestigieuses comme HBO, AMC, FX, Showtime, et Netflix maintenant.

 

rectify saison 1 daniel family rectify saison 1 tawney daniel


 Verdict : étoile de notation 3

Visuel Sundance Channel

22 septembre 2013

Récapitulatif Pilot [2013/2014]

La rentrée 2013/2014 débute et pour vous aider à vous repérez parmi les dizaines de pilot diffusés, je dresse un classement personnel sur la plupart qu'il m'ont été donné de voir - que ce soit un drama, une comédie, un show animé, du câble, d'un network et de tous les pays. A vous de décider de les tenter ou pas.

the crazy ones

 

étoile de notation 3

Super Fun Night

The Blacklist

Trophy Wife

étoile de notation 2

Back In The Game

Brooklyn Nine-Nine

Sleepy Hollow

The Crazy Ones

étoile de notation 2

Marvel's Agent Of S.H.I.E.L.D

 Hostages

Mom

The Goldbergs

 étoile de notation 1

Ravenswood

 http://p5.storage.canalblog.com/58/17/994426/90913188_o.gif

Dads

 


Cliquer sur les noms pour accéder aux critiques - Ce billet sera mis à jour au fur et à mesure de mes review de pilot

21 septembre 2013

Une Semaine Seriesque N°37 (15/09 à 21/09)

Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaque séries de la semaine précédente que je suis ainsi que les notes des épisodes dont j'ai parlé. Cette semaine, la saison 2013/2014 débute enfin. Sleepy Hollow et Brooklyn Nine-Nine rentre directement dans mon planning. La première est une réelle surprise et effectue ses premiers pas devant plus de 10 millions de téléspectateurs tandis que la seconde se lance devant un peu plus de 6 millions de téléspectateurs. Pas mal, mais ça devrait vite baisser les semaines suivantes. En parallèle, Under The Dome conclut sa première saison en beauté enregistrant son deuxième meilleur score historique devant plus de 12 millions de téléspectateurs et Devious Maids augmente un petit peu par rapport à la semaine dernière.


brooklyn-nine-nine logo

1x01, Series Premiere - Audience : 6 170 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,6

devious maids logo

1x12 - Audience : 2 520 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

sleepy hollow logo

1x01, Series Premiere - Audience : 10 100 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,5

under the dome logo

1x13, Season Finale - Audience : 12 100 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,8

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