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Love For Séries

2 novembre 2013

Veep [Saison 2 - Bilan]

veep saison 2

 

Jonah, hey listen. Settle something for me. You like to have sex, and you like to travel ? - Yes ma'am. - Then you can, fuck off. Selina & Jonah


veep saison 2 angry birdsveep saison 2 hostages

Il y a quelques temps, j’avais déclaré Raising Hope : ma comédie préférée du moment. Ca l’était à ce moment-là, la plus drôle, la plus barrée, la plus inventive, la plus délirante que je regardais à l’époque. Oops. Je crois avoir parlé trop vite. Raising Hope reste toujours énormément plaisante à regarder pour moi bien entendu, mais, il y a Veep maintenant. Je pense qu’elle la surclasse un peu. Après une première saison ni bonne ni mauvaise mais ennuyante, Veep a pris un grand tournant pour sa seconde saison. Je ne l’attendais pas spécialement et j’étais même résolu à l’idée de l’abandonner. Grand bien m’a fait de la rattraper en un week-end. Juste pour vous donner une petite idée de ce que la série est capable, voilà quelques-unes des meilleures répliques de la série cette saison.

Nous sommes les Etats-Unis D’Amérique parce que nous sommes unis, et que nous sommes des états, et que nous sommes des Américains. Selina lors d’une interview télévisée.

Monsieur, nous avons mis en place un système que je qualifierais de … robuste. – Robuste ? – Robuste. - Et vous ne pensez que ce genre de chose prouve votre mauvaise gestion ? - Notre cabinet est constitué d’une équipe très … robuste … - Je suppose que vous avez un de ces petits agendas avec le mot du jour et le mot d’aujourd’hui … c’est robuste. Sue, la secrétaire à la cour.

Vous avez dit que tout était déplaçable et ça, ça ne l’est pas. Je dirais que ce n’est pas du tout déplaçable. – Mais non, rien n’est indéplaçable ! – Amy, c’est comme expliquer la gravité à un poulet ! - La prestation de serment est gravée dans le marbre. Elle est la présidente du Sénat. Elle fait prêter serment à tous les sénateurs nouvellement élus. Ok ? Vous comprenez ? - Vous avez besoin d’aller sur Internet ?! - Non madame, je comprends. - Je ne pense pas que vous compreniez bien. Parce que vous souriez. Pourquoi vous souriez ? - Je ne souris pas. - Vous souriez. Vous avez une connerie de la taille de la France putain et vous êtes en train de sourire ! - Je ne peux arrêter ça, je ne comprends pas pourquoi il fait ça. - Oh putain quel con. Selina s’énervant contrel’assistant remplaçant.

Sue, tu es d’une incroyable utilité ici et je me demandais si quelque chose qui te ferait rester avec nous. Plus d’argent madame. - C’est d’accord, bon retour. -  Honorée de vous servir. -  …  Je viens juste d’acheter Sue pour 1 dollars. Selina & Sue

C’est un Angry Birds. – Et pourquoi est-il, tellement en colère ? – Parce qu’il veut détruire tous les cochons … Sue en face de la vice-présidente finlandaise.

Bien sûr, dites comme cela sur le papier, elles sont loin d’avoir la même efficacité qu’à l’écran. Mais les acteurs leur donne l’énergie nécessaire à ce que l’on éclate de rire. On les remercie d’ailleurs  du premier jusqu’au dernier car ils sont extraordinaires pour rendre ces dialogues encore plus excellents. Julia Louis Dreyfus bien entendu. Elle a été absolument divine toute cette saison et elle n’a définitivement pas volé son Emmy dans la catégorie meilleure actrice de comédie (même si voir Laura Dern ne pas le gagner m’a brisé le cœur …). Anna Chlumsky et Timothy Simons ont eux aussi été brillants dans leur rôle. Sufe Bradshaw m’aura autant plu qu’en saison 1 elle aussi. Tony Hale aussi. Bref, tous les acteurs de la série valent quelque chose. Leurs interactions sont d’autant plus succulentes à suivre. Celle qui me vient à l’esprit le plus souvent, c’est l’échange jouissif entre Jonah et Selina lors du season finale lorsqu’elle lui dit d’aller se faire foutre de nombreuses fois.

Quant à l’intrigue de la série, on peut avouer que les scénaristes nous ont pondu quelque chose d’assez feuilletonnant cette saison. Comme en première saison, les actions de l’équipe de la vice-présidente ont des conséquences, parfois assez hilarantes. Toujours pris entre deux feux, ils ne peuvent pas agir tellement et se retrouvent donc à faire des choses complètement inutiles pour le bien de leur parti, les emmenant dans des situations rocambolesques la plupart du temps. La chanson de Selina au bal de charité qui était sensée améliorer les choses, l’aura suivi pendant quelques temps au basque par exemple. Le marathon vers la fin de la saison aura été aussi quelque chose de remarquable. L’émission de télé avec Alison Janney en guest également. Et la visite en Finlande, juste une ode à l’hilarité.  Le season finale lui, extrêmement efficace et stressant, annonce de grands changements à venir et une toute nouvelle dynamique pour la saison prochaine. Maintenant que Selina est dans la course pour devenir présidente, on peut deviner que leurs gaffes seront pour la plupart faites en public. Hâte de voir ça ! Mon seul petit reproche, c’est que le « No, the president didn’t call » n’a quasiment pas été énoncé cette saison … Mais on peut quand même se dire que ce qui était le meilleur en saison 1 n’est devenu qu’anecdotique dans cette deuxième saison, et que la transformation de Veep n’en est que plus flagrante.

Veep s’est muée cette saison en une vraie comédie de qualité. La saison 1 n’était qu’une introduction à la série, peu concluante par moments mais intéressante par d’autre. La saison 2 a porté ses fruits, et j’espère que dans quelques années et si la qualité reste au rendez-vous, Veep sera considérée comme l’une des meilleures comédies de ces dernières années.

 

veep saison 2 amy potusveep saison 2 marathon


Verdict : étoile de notation 3

Visuel HBO

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25 octobre 2013

Ravenswood [Pilot - Review]

ravenswood pilot

Pilot - 2 120 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 0,9

Ravenswood, située à quelques lieues de Rosewood, est une petite bourgade maudite depuis des générations par une malédiction sanglante. Cinq adolescents ne vont pas tarder à découvrir la façon dont leurs vies sont liées et les plans que la ville leur réserve. Il leut faut déterrer les secrets du passé avant que la mort ne frappe une nouvelle fois.

étoile de notation 1

 College girls can be very unstructured. Mrs Grunwald


A l’annonce de la commande de Ravenswood il y a quelques mois, j’étais resté assez neutre. On ne savait presque rien à l’époque sur la série, et sur quoi elle allait comporter réellement. Les courts teasers, reprenant des images de Pretty Little Liars ne nous laissait absolument rien présager. En clair, je n’en avais pas grand-chose à faire. Plus tard, dans la quatrième saison de la série mère, lorsque Spencer et Toby s’était rendu dans la ville même pour enquêter, le rendu m’avait plu (hormis le filtre noir-gris assez hideux). L’apparition d’un côté surnaturel de la série avait un petit quelque chose d’excitant et d’inédit (au milieu d’un début de saison lamentable). Une ambiance Hitchcockienne se faisait déjà grandement sentir. Quelques épisodes plus tard, toujours dans la quatrième saison, mais pour le summer finale cette fois, la visite à Ravenswood n’avait été qu’une excuse pour amener Caleb et le transiter dans sa série dérivée alors que le théâtre d’évènements beaucoup plus important se déroulaient. L’épisode d’Halloween, le suivant, s’était donné pour mission d’introduire son histoire et sa rencontre avec Miranda, la jolie fille qui venait elle aussi en ville. Le pilot de Ravenswood reprend à l’instant même où Pretty Little Liars nous avait quitté lors de son épisode d’Halloween. Il faut tout d’abord avouer que les scénaristes ont fait du bon boulot pour intégrer la série dérivée dans l’histoire, et que cela n’a pas été trop brute et rapide. Cependant, le résultat est loin d’être la hauteur. Je ne sais pas ce qui ne va pas avec Ravenswood, mais quelque chose cloche. L’ennui suscité peut être ? On sait Pretty Little Liars assez douée dans ce domaine-là, surtout dans les deux dernières saisons, et Ravenswood en garde des caractères héréditaires. Il n’est pas insurmontable, mais il est quand même présent alors que l’on est à l’épisode pilot. Celui de Pretty Little Liars, j’en reviens toujours à elle malgré tout car les comparaisons sont inévitables, était vachement plus fun (il n’en reste pas qu’il était très facile par moments, et mal écrit aussi). On peut donc s’inquiéter du sort de la série sur le long terme. Les personnages principaux de la série, hormis Caleb et Miranda, n’ont aucune once de charisme. Le frère et la sœur le sont comme un panneau de circulation, et la petite amie du frère, n’est pas très intéressante non plus. Au milieu de tout ça, Miranda et Caleb passerait pour Walter White et Patty Hewes alors que Caleb est (très)  loin d’être un personnage fort. La relation entre les deux me plait bien finalement, et c’est assez mignon à regarder. Reste Mrs Grunwald. Tout dans cette femme est effrayant, et sa voix enfonce le tout. Elle sied parfaitement à la série pour lui donner un petit côté horreur.

Car oui, Ravenswood c’est un peu des histoires familiales compliquées avec des romances sur fond d’horreur. Le genre est omniprésent tout le long. Marlène King s’est lâchée sur les effets de style et jump scare pour ce pilot. La dernière scène sur le pont possède une certaine efficacité – peut être un peu à cause de la musique -, même si ce n’est surement pas ça qui ne fera pas dormir le soir. Ce fantôme de femme zombie, un classique des films d’horreur, est certes une facilité mais aussi une surprise, puisque je ne m’attendais pas à voir apparaitre ce genre de monstre sur une série d’ABC Family et plus particulièrement dans une série. Car à part American Horror Story, Penny Dreadful prochainement et quelques autres, l’horreur est un genre très peu présent dans les séries en général. La tendance est néanmoins en train de s’inverser. Pour finir, je tenais à parler de la plus grande réussite de Ravenswood à ce stade, son ambiance. Il a été impossible pour moi de ne pas penser à Hitchcock tout au long de ce pilot. On savait Marlène King fan de son travail, comme l’illustre le meilleur épisode de la série à ce jour : le final de la saison 2 (épisode de Pretty Little Liars que j’ai dû des dizaines de fois tellement le suspense sur la révélation de A avait été fort et que j’ai passé tout l’épisode en extase, concluant une montée en tension sur toute la saison et l’aboutissement d’un travail assez remarquable pour un teen show). Ravenswood transpire de son essence, une petite ville tranquille aux évènements étranges et écartée du monde. On avait déjà remarqué le clin d’œil à The Birds dans l’épisode 6, et je suis sûr que les scénaristes s’amuseront à en rependre tout le long de la première saison. Malheureusement ce sera sans moi, car les quelques qualités de la série n’ont pas su effacer les gros défauts de Ravenswood.

Je ne vois quel intérêt a pu trouver l’équipe scénaristique pour créer Ravenswood, car la série dérivée est complètement déconnectée de la série mère. Une histoire d’argent pour la chaine peut être ? Quoi qu’il en soit, le pilot de Ravenswood rassemble un quotient d’ennui doublé de personnages peu charismatiques malgré quelques bonnes idées. Seule l’ambiance aura réussi à se démarquer de tout cela. Dommage.


Visuel ABC Family

24 octobre 2013

Pretty Little Liars [4x13 - Review]

pretty little liars 4x13 halloween

Brave New World (Halloween Special)

 étoile de notation 2

 One of you has been touched by the one Alison fears the most. Mrs Grunwald


pretty little liars 4x13 miranda calebpretty little liars 4x13 ezra

Dans le genre foutage de gueule, l’épisode d’Halloween de la quatrième saison de Pretty Little Liars est roi. J’attendais Brave New World avec une grande impatience, suite à la prouesse de l’épisode précédent avec des révélations plus jouissives tu meurs. Mes espoirs étaient grands. Et puis d’habitude, la série elle sait y faire avec ses épisodes d’Halloween. Celui flash-back de la saison 2 était pas mal du tout, et nous donnait quelques réponses qui nous paraissent bien maigre aujourd’hui mais qui étaient importantes à l’époque. Celui de la troisième saison quant à lui, dans le train avec Adam Lambert en guest était un bel exercice de style réussi bien qu’un peu prévisible sur les bords. Mais les deux avaient eu le mérite de casser la routine et nous faire rentrer dans de tout nouveaux univers autre que la petite ville de Rosewood et les maisons de bourgeois à la Desperate Housewives. Alors que Brave New World pas du tout. Mais il était évident que j’allais redescendre de mon petit nuage aussi vite que j’y étais monté. On revoit  surgir dans cet épisode les gaffes des scénaristes, l’ennui qu’ils suscitent, la fainéantise de la troisième saison et du début de la quatrième. Et surtout le manque de révélation. Tout l’épisode n’aura été que du remplissage permanent, essayant de jouer sur l’action et le suspense mais n’y arrivant pas du tout. Les filles courant d’on ne sait quoi d’ailleurs dans un cimetière, se perdant, se retrouvant, se perdant encore dans la plus grosse stupidité. Les jump-scare étaient présent, mais mal utilisés et absolument pas effrayant. Alors que d’habitude, le registre de l’horreur est assez bien géré sans que ça en soit terrifiant ni même effrayant. A mon avis, les scénaristes ont voulu trop en faire, et ça n’a pas marché. Du moins pas sur moi. Peut-être que les téléspectatrices d’ABC Family ont fait dans leur culotte – elles pleurent bien en voyant des personnages s’embrasser dans n’importe quelles séries, du moment qu’une petite musique larmoyante est diffusée en même temps-, mais il y a tout de même une limite. On peut aussi souligner la stupidité de Spencer, Aria, Emily et Hanna. Je veux bien que Ravenswood soit une ville surnaturelle, mais entre serrer la main à une statue ou à une personne vivante, il y a un grand écart, non ? Seuls points positifs au milieu de toute cette randonnée, la scène dans la cabine téléphonique était efficace et prenant mais mal inséré tandis que Mrs Grunwald a joué avec les filles (le jeu à outrance de l'actrice l'incarnant marche à merveille) . Le mystère de la lumière ne sera sans doute jamais révélé aux filles, mais certainement dans la série dérivée. Mais bon, ce n’est pas ça qui me tracasse le plus à vrai dire.

Au milieu de tout cela, les scénaristes ont jugés nécessaires de nous coller des passages introduisant la série dérivée de Caleb, Ravenswood (titre très recherché, il faut l’avouer), et alors que l’épisode backdoor pilot est diffusé juste après ! Nous voilà donc pendant presque tout l’épisode en train de suivre l’arrivée du mécheux dans la ville de son passé, ou plutôt dans le bus allant vers Ravenswood. Car sérieusement, ces scènes dans le bus reliant les deux villes n’ont servi à rien … sauf casser le rythme ! On est dans Pretty Little Liars encore, non ? Voir une fille vouloir voler des chips, ce sera peut être valable pour Ravenswood, mais pour Pretty Little Liars moi je dis non. Je veux bien qu’il y ait encore quelques intrigues légères et sans gravité comme ce que la série nous concoctait dans les premières saisons (Kate par exemple, le stéréotype de la peste mais attachante malgré tout), mais arriver à cela franchement. Cette Miranda d’ailleurs, toute fraiche et jolie que l’actrice est, ne possède malheureusement pas beaucoup de charisme. L’alchimie entre elle et Tyler Blackburn, puisqu’il est clair qu’ils finiront par être ensemble, malgré qu’Hanna soit au milieu, n’est pas extraordinaire mais timide. Et puis, il serait temps de bousculer un peu tous ces couples. Hormis Aria et Jake cette saison, les autre couples sont ensembles depuis plusieurs saison déjà. Le changement, ça peut faire du bien aussi. La fin de l’épisode, qui se termine sur la découverte des tombes des sosies de Caleb et Miranda, était-elle bien pauvre. Un cliffhanger particulièrement raté. En parallèle de tout ça, Brave New World ne nous aura fait qu’une seule vraie révélation. La personne sous le red coat. Aucune surprise là-dessus, c’était bien Alison. Quelle déception d’ailleurs. Pourquoi nous coller ça alors qu’on le sait depuis le final de la saison 3 ? Intérêt : 0. Remplissage : 100. La scène en elle-même est sympathique et elle sauve l’épisode en quelque sorte, mais frustre beaucoup. Les réponses se font toujours et encore attendre. A force de trop tirer sur la corde, elle risque de casser. Les scénaristes nous lancent cependant une petite piste, en nous confirmant que l’apparition d’Alison à Hanna en saison 1 n’était en aucun cas en rêve. On peut se douter que les autres visites étaient elles aussi réelles. Quant à Ezra, les scénaristes se servent clairement de lui en jouant avec les téléspectateurs sur ses réelles intentions suite à la dernière révélation. Mais j’ai l’impression qu’ils attirent trop l’attention sur lui, et ça en devient suspect. Et si les midinettes qui n’avaient pas voulu admettre que leur prince charmant était un méchaaant et qu’il voulait juste savoir la vérité en suivant les liars avaient finalement raison ? Je n’espère pas. Vraiment pas.

40 minutes de remplissage. 2 minutes et quelques réellement utiles. Voilà à quoi pourrait se résumer Brave New World. Ou plutôt un épisode de Pretty Little Liars qui ne fait clairement pas le poids face à son prédécesseur et que l’on oubliera bien vite.

 

pretty little liars 4x13 alisonpretty little liars 4x13 aria spencer emily hanna


 Visuel ABC Family

11 octobre 2013

American Horror Story [3x01 - Review]

american horror story saison 3 logo

Bitchcraft (Season Premiere)

étoile de notation 3

But the minotaure was always my favorite. Half man, half bull. And now, I have one on my very own. Delphine Lalaurie


american horror story 3x01 fionaamerican horror story 3x01 zoe kyle

Pour sa troisième histoire d’épouvante, centrée cette fois ci sur les sorcières à la Nouvelle Orléans, et après l’avoir complètement snobé pour ses deux première saisons, que je visionnerai peut être un jour si l’envie me vient,  j’ai enfin décidé de me mettre à regarder American Horror Story. Oui, et j’ai bien l’intention de rester jusqu’au bout (à l’inverse de la première saison). Il faut d’ailleurs croire qu’il y a deux choses à la mode en ce moment, la Nouvelle Orléans : où beaucoup de série y centrent leur action, comme par exemple les vampires originaux de Julie Plec ou l’inévitable Treme, et les sorcières : faisant leur come-back ces temps-ci, avec tout d’abord le possible reboot de Charmed et les séries annoncées pour 2014. Mais que voulez-vous, l’overdose finira par arriver à un moment donné. Bref, revenons à American Horror Story. J’avais peur en lançant Bitchcraft de m’ennuyer ferme devant des sorcières apprenant à dompter leur pouvoir en faisant face à des méchants, finalement j’ai été agréablement surpris. L’aspect teen show est frappant, mais très fun. Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas vu quelque chose sur les adolescents d’aussi trash, et non les Gossip Girl de CW n’avaient absolument rien de choquant et de « dirty » comme le vendait la chaîne il y a quelques années (et je sais de quoi je parle puisque j’avais suivi la série jusqu’en saison 5, je l’assume, mais la fin de saison m’avait fait tout lâché pour de bon). Ryan Murphy et sa bande n’y vont pas de main morte, entre viol collectif, revanche sanglante, et une histoire d’amour typique et impossible complètement détruite quelques minutes plus tard. Ah c’est sûr qu’on n’aurait jamais vu ça sur CW ou ABC Family (même si quelques tabous sont détruits). Taissa Farmiga, la sœur de Vera Farmiga, se débrouille pas mal dans son rôle de Zoe qui semble désignée pour être l’héroïne de la saison, même si premièrement, elle reste un peu ancrée dans le type de jeune vierge effarouche, et son pouvoir directement lié au premier reproche, celui de rester vierge puisque son vagin tue tous les hommes qui aiment s’y pénétrer. Le ridicule ne tue pas dit-on. Emma Roberts en revanche est super bonne au jeu de la starlette un peu garce sur les bords et surtout un peu trop conne. Gabourey Sibide et Jamie Brewer sont aussi de la partie dans le rôle de sorcières apprenties sur lesquels la série ne concentrera un peu plus tard.

Mais l’honneur vient aux plus grandes. Bien entendu Jessica Lange, occupant pour la troisième fois le premier rôle d’une saison, est excellente. Son rôle de femme cherchant absolument la jeunesse a certes été vu mille et une fois dans les séries, les films et à la télévision, mais le jeu de l’actrice surplombe le tout. Son taux de bitch est aussi un bel ajout. Je ne peux comparer avec les prestations de Jessica Lange des saisons dernières ne les ayant pas toutes vues, mais soit disant qu’elle a été formidable la saison dernière (elle avait été nommé aux Emmy Award me semble-t-il). Espérons que cela soit le cas cette saison aussi ! Petit bémol concernant sa fille, Cordelia qui s’occupe de cette école en l’absence de sa mère. Trop fade, trop gentille, j’espère qu’elle se peaufinera avec le temps.  On retrouve également dans cet épisode Kathy Bates. Juste parfaite dans son rôle de bourgeoise raciste et esclavagiste des années 1800. L’ouverture de l’épisode, glauque à souhait et terrifiante de cruauté nous laisse espérer le meilleur pour la suite. Delphine Lalaurie (prénom qu’elle prononce divinement bien d’ailleurs) risque de créer pas mal de casse par la suite. La scène du Minotaure restera comme un moment fort de la saison, sans aucun doute. On retrouve aussi Angela Bassett en ennemie de Delphine Lalaurie qui aura forcément un rôle à jouer pour la suite. La petite apparition de Frances Conroy en début d’épisode était bien sympathique, hâte de la retrouver. Et je tiens également à féliciter Alfonso Gomez-Rejon pour cette réalisation absolument divine et fantastique. Le générique lui aussi est une œuvre d’art à lui tout seul. Pour ne pas changer d’ailleurs (car oui, je ne regardais que les génériques d’American Horror Story avant).

Ce premier épisode de la troisième saison d’American Horror Story est très réussi sur la forme, mais sur le fond, on se heurte à un vide scénaristique. Quoi qu’il en soit, l’impression de fun dégagée n’est pas absente, et cette troisième saison m’accueille à bras ouvert.

 

american horror story 3x01 madison zoeamerican horror story 3x01 delphine


Visuel FX

10 octobre 2013

Arrow [2x01 - Review]

arrow logo 2

City Of Heroes (Season Premiere)

étoile de notation 2

You aren't at all what people say about you. - Most people fail to see the real me. Isabel & Oliver


arrow 2x01 black canary royarrow 2x01 laurel oliver

Arrow nous avait laissé la saison dernière sur une note dramatique et de destruction. Starling City en feu et en sang - la bombe ultra puissante de Malcolm ayant fait son petit effet - et la plupart de nos héros en plein désespoir. Et moi, ravi de la prise de risque de la série. De retour pour une seconde saison, la série se devait de garder le même niveau que la première saison, si ce n’est même plus. Alors au bout du compte, ce season premiere est-il réussi ou non ? Si d’un côté, on le compare cet épisode au lancement de la première saison, au pilot donc, alors non, on est clairement en dessous. Il faut dire que les enjeux ne sont pas du tout les mêmes. Oliver revient là aussi de son île dans laquelle il a passé pas mal de temps seul, mais alors que la première saison le voyait se transformer en « The Hood », la seconde saison le voit se poser les questions à propos de ses agissements et si ce qu’il fait sert vraiment à Starling City. Ok, pour l’idée, mais j’aurais encore plus aimé cette intrigue si elle était un peu plus cohérente (tu le fais peut être pour Tommy cette fois, mais il reste quelques méchants à Starling City, non ?) et surtout si on nous avait pas déjà fait à peu près la même chose en saison 1 ! La faiblesse de ce season premiere vient certainement de là. Ce manque de rythme et la lenteur m’ont un peu gâché la fête. La fin de l’épisode est attendue, et le cliffhanger parait assez plat, bien qu’il soit révélateur du changement d’Oliver. Au milieu de tout ça, Diggle et Felicity ont grandement aidé au retour d’Oliver. Un plaisir de les revoir, surtout cette dernière, même si j’ai peur que les scénaristes tombent dans le piège de la rendre un élément comique du show quitte à lasser, à l’instar de Stiles dans Teen Wolf. Son look un peu nerd semble aussi être un peu parti à la trappe au profit d’un look plus sexy, même si ce n’est pas tellement dérangeant. En parallèle, l’épisode nous montre les conséquences du tremblement de terre et ses effets sur les personnages. Laurel tout d’abord, qui a perdu son meilleur/petit ami. La voilà donc, travaillant donc dans le bureau du procureur, prête à faire payer le Hood, donc Oliver. Raah, c’est typiquement l’intrigue ultra chiante qui ne sert à rien et qui frustre un max (l’exemple le plus flagrant restera la perte de mémoire de Lana Lang dans Smallville alors qu’elle vient de découvrir que Clark est un super-héros). Voyons ce que ça peut donner sur le long terme. Et d’ailleurs, c’est pour quand la révélation ? Parce que bon, sous sa capuche en saison 1, on pouvait le reconnaitre à 2m, et elle non ?

S’il n’y en a une que je ne pensais pas revoir, c’était bien Moira. Agréable surprise donc que de la voir dans cet épisode. Elle reste touchante, on ne sait comment, et ses moments avec sa fille était pas mal non plus. Par contre gros point d’interrogation concernant son avenir. Thea, d’ailleurs, qui semble s’être métamorphosée en une jeune femme mature et non conne, chiante et ultra casseuse d’ambiance ! Tout l’inverse de ce qu’elle était en saison 1 - rappelons-nous de l’accident de voiture. La saison de la raison donc ? (Cette situation me rappelle quand même un petit peu celle d’une autre ado insupportable, mais dans une autre série, qui semblait être devenue intéressante avant de redevenir une connasse, je nomme Charlotte dans Revenge !). A part ça, son amoureux continu son rêve de super-héros et nous introduit directement au détour d’une allée un nouvel élément fort intéressant et un nouvel arc pour cette saison 2. Black Canary, si c’est bien elle, fait une arrivée discrète mais réjouissante. Les pronostics sur son identité vont bon train. Je mise sur la sœur de Laurel, sans doute pas morte, comme je le prédisais déjà au tout début de la série. Après, je penche sur Isabel, une nouvelle ennemie d’Oliver cette fois sur le plan de Queen Industrie assez intrigante. Mais dans n’importe quel des deux cas, je serai satisfait. Après je ne vois pas bien. Laurel à la limite ? Aux scénaristes maintenant de continuer les intrigues lancées, de les développer intelligemment et de faire qu’Arrow reste un très bon divertissement que l’on n’a pas honte à regarder (et à assumer surtout !)

Même si ce season premiere ne m’a pas totalement convaincu, il est prometteur quant au reste de la saison. A voir par la suite, si Arrow déjouera la malédiction de la deuxième saison ou non.

 

arrow 2x01 oliver felicity johnarrow 2x01 moira thea


 Visuel The CW

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10 octobre 2013

Mes 10 séries favorites de la saison 2012/2013

 La saison 2012/2013 fut riche en série et en émotion. Je tenais à vous faire part des 10 séries que j'ai préféré cette saison, sous forme de liste (pas de top attention), et à vous faire les regarder peut être !


breaking bad saison 5 partie 2

 Breaking Bad (Saison 5 partie 2) - Une conclusion bouleversante, poignante, incroyable, intense d'une série culte.    

 

broadchurch 2

 Broadchurch (Saison 1) - Tout simplement la meilleure nouveauté de 2013 aux USA et en Angleterre, impossible de la qualifier. Le remake américain, malgré un casting 4 étoiles ne risque pas de la surpasser.

 

enlightened saison 2

 Enlightened (Saison 2) - Les adieux à Amy et à toute la petite troupe sont propres à ce que la série nous avait auparavant offert, d'une grande douceur et d'une grande beauté tout en restant extrêmement touchant. Merci HBO d'avoir pu lui offrir une fin à la hauteur. (Critique à venir prochainement)

 

game of thrones saison 3 2

Game Of Thrones (Saison 3) - A l'instar de The Walking Dead,  Game Of Thrones est devenu un véritable phénomène. La troisième saison a continué de nous raconter une épopée fantastique avec réussite même si quelques problèmes viennent quand même s'immiscer. Le Red Wedding restera quant à lui un des grands moments de 2013.

 

les revenants saison 1

 Les Revenants (Saison 1) - Succès international maintenant, Les Revenants n'est pas prête à s'effacer de mon esprit.

 

orange is the new black saison 1

 Orange Is The New Black (saison 1) - Netflix s'impose désormais dans le paysage audiovisuel avec House Of Cards mais aussi Orange Is The New Black, la série la plus attachante de 2013.

 

orphan black 2

 Orphan Black (saison 1) - Vraie petite surprise, Orphan Black peut être nommé la série la plus addictive de cette saison ! La seconde saison se fait attendre. (Critique à venir prochainement)

 

raising hope saison 3 2

Raising Hope (Saison 3) - Toujours aussi enthousiasmants, les Chance n'ont pas fini de me faire rire. 

 

scandal saison 2 2

 Scandal (Saison 2) - Shonda Rhimes et son équipe se sont surpassés pour cette seconde saison en délivrant une des meilleures séries pop-corn de la télévision, sublimée par des dialogues excellents et des rebondissements complètement fous.

 

veep saison 2

Veep (Saison 2) - Si la première saison de Veep n'était pas à la hauteur, la seconde saison est d'un tout autre niveau. Hilarante et excentrique, on remercie une nouvelle fois HBO. (Critique à venir prochainement)

 

Ces séries se sont aussi très bien portées : Dallas 2012 (Saison 2) - Rectify (Saison 1) - Workingirls (Saison 2) - Grey's Anatomy (Saison 9) - The Middle (Saison 4) - The Americans (Saison 1) - Bates Motel (Saison 1)


 Visuel ABC, AMC, BBC, Canal+, FOX, HBO, ITV, Netflix

9 octobre 2013

Orange Is The New Black [Saison 1 - Bilan]

orange is the new black logo

 

 Piper Chapman écope de 15 mois de prison ferme pour avoir transporté de l'argent sale. Elle découvre brutalement les règles d'une prison pour femmes.

Other people aren’t the scariest part of prison. It’s coming face to face with who you really are. Piper


orange is the new black saison 1 daya johnorange is the new black saison 1 taystey

“Remember all their faces. Remember all their voices. Everything is different … the second time around.”

En lançant pour la première fois ce générique, sous fond de la  musique entêtante « You’ve got time » de Regina Spektor, et représentant des images de taulardes de toutes les origines et de tous les types, je ne savais pas dans quoi je m’engageais.  Je ne savais pas ce que j’allais découvrir et dans quoi je me lançais. Une magnifique série, terriblement humaine, avec un cast composé principalement de femmes (!) au nombre absolument monstrueux mais surtout absolument attachante, s’est révélée sous mes yeux. Une série passionnante, qui ne peut que séduire et toucher. Une série vivante, aux personnages forts et complexes. Et avec des acteurs incroyables. Orange Is The New Black. La petite série que personne n’a vu venir, et qui pourrait être une des meilleures surprises de l’année aux USA.

Netflix a fait son arrivée sur le marché des séries américaines avec ses premières créations originales il y a quelques temps, en faisant parler d’elle grâce à un concept innovant, pouvoir regarder les épisodes d’une saison en même temps sans attendre une semaine, comme ça, maintenant, bref quand on le veut. Et une série était sur toutes les lèvres, House Of Cards. Désignée comme un chef d’œuvre, une révolution parmi les séries, une claque télévisuelle, la série me sort par les yeux à présent et je ne sais pas si un jour je dépasserai les 5 premières minutes du pilot. Même constat avec Homeland il y a de cela 2 ans dans un autre contexte et sur Showtime cette fois, mais le vent semble avoir tourné pour la série (je garde quand même un petit taux d’énervement à son encontre mais ce n’est presque rien maintenant). En parallèle, nous avons eu droit à une autre création originale, Hemlock Grove, une série d’épouvante surfant sur la vague American Horror Story, indigeste et peu excitante que l’on oubliera sans doute très vite. Bates Motel dans le même registre, celui de l’horreur s’en est bien mieux sorti. Et puis il y a eu le reboot d’autres séries comme Arrested Developpement. Mais c’est véritablement avec Orange Is The New Black que je trouve que Netflix s’est réellement imposée. Signée par la créatrice de Weeds, série qui s’est terminée l’année dernière après 8 bonnes saisons, (vous vous en rappelez j’espère ?), Jenji Kohan nous dresse ici un portrait de femmes attachantes, surprenantes, différentes, folles, égoïstes, et les enferment tous dans un même endroit, où l’on apprend à les connaitre une à une. Et elle réussit sa série avec brio. Orange Is The New Black n’est pas un Oz, ni un Rectify, ni Nancy Botwin en prison version 2.0. Et l’on la remercie pour ça d’ailleurs. Orange Is The New Black a sa propre identité sérielle, et elle pourrait s’imposer si elle continue sur cette lancée dans sa deuxième saison.

orange is the new black saison 1 miss claudetteorange is the new black saison 1 piper alex

Tout commence lorsque Piper doit aller purger une peine de 15 mois dans une prison carcérale pour femme pour avoir transporter de la drogue avec son ancienne petite amie, à l’époque où elle était lesbienne. Son arrivée dans la prison est une véritable découverte autant pour elle que pour nous. Il faut d’ailleurs avouer que la série réussit bien ceci, de nous faire rentrer dans son univers dès le départ. Cet univers étrange et angoissant nous devient presque familier avec le temps. Les personnes qui s’y trouvent, assez effrayantes au début pour la plupart, finissent par se montrer attachantes (oui même Tiffany la complètement tarée dans un sens) alors que d’autres détestables (en particulier les gardes, bien entendu). Les premiers épisodes nous montrent ainsi comment Piper essaye de s’en sortir et de s’apprivoiser cet univers, puis comment elle s’affirme dans la prison. Entre temps, elle apprend que son ex petite amie se trouve aussi dans cette prison. Et elle se retrouve également en cellule d’isolement lors d’un épisode, un moment de sa vie particulier parce que ce séjour fait basculer un peu son monde. Elle délire aussi un peu des fois. Elle chasse une poule également. Au fil des épisodes, elle commence à tout perdre, jusqu’à son dernier acte concluant dignement la saison sur un cliffhanger. Mais la grande qualité de Piper, c’est que les scénaristes n’ont pas rendu le personnage extrêmement bon et qui essaye de sauver cette prison par exemple, mais plutôt de nous la dépeindre comme un personnage égoïste et imbu de lui-même. Sa relation avec Alex nous le montre très bien quand elle la quitte le jour où sa mère meurt (pour de bonnes raisons certes, mais bon). Incapable de choisir, elle finira au fond du trou. Mais tant pis, Piper est quand même une personne et je me suis pris d’affection pour elle. Les dernières minutes du season finale sont extrêmement cruelles envers nous, et je me souviens d’avoir eu un coup de stress en attendant de voir le dénouement. La saison 2 se fait longue maintenant avec une telle fin d’épisode.

On pourrait d’ailleurs diviser les personnages de la série en deux catégories, ceux dans la prison et ceux à l’extérieur de la prison. Ce sont certainement ces derniers qui sont les moins bons de tous. Larry, le fiancé de Piper est un bon type lui promettant qu’il l’attendra pendant ces long mois. Se révélant exaspérant par moments, il réussira quand même à nous délivrer de bons moments comme lorsqu’il se met à regarder Mad Men sans Piper ou lorsqu’il est en interaction avec le frère de sa fiancée. La question de l’éloignement et de l’incompréhension a été bien gérée par les scénaristes mais la rupture à la fin de la saison reste un petit peu clichée. A part ça, il n’y a guère grand monde de super bien et de super développé qui se trouvent à l’extérieur de la prison. En ce qui concerne les personnes dans la prison, il n’y quasiment rien à redire. Pour ceux qui ont eu la chance d’avoir leur épisode spécial, on ne peut que saluer les scénaristes. De leur passé, aux raisons de leur arrestations (parfois suggérées), c’est toujours très finement et subtilement écrit. Je crois d’ailleurs ne pas avoir trouvé d’épisodes vraiment en dessous. Mention spéciale à l’épisode 3, absolument brillant, sur Sophia, ou celui sur Miller, bouleversant. Le sixième est sans doute lui le plus drôle. Watson et Miss Claudette (qui m’a sans doute fait le plus de mal tant son destin est cruel) m’ont aussi bien plu. Taystey et Poussey ont aussi fait leur show toute la saison (le départ de Taystey était un moment déchirant d’ailleurs). Mais bon, impossible de choisir, ils sont tous excellents. Et aucun ne peut laisser indifférent non plus. Et vu le nombre de détenues, il y a pas mal de boulot. Crazy Eyes mérite d’en avoir un ! Et aussi, il faudrait qu’une véritable guerre se déclenche entre les clans, ce serait pas mal non ? Les petits évènements comme le vote des présidentes ou bien les organisations des fêtes livraient notamment de très bons moments. L'histoire d'amour de Daya et de John est sans doute une des intrigues les plus touchantes, qui prend un tournant inattendu au milieu de la saison. Le personnage de Red était aussi quelque chose. En dehors des détenues, les gardes et autres personnels du centre de détention ont aussi eu leur place dans l’équation. Pornstache/Mendez bien sûr, un des personnages les plus à claquer mais qui révèle une part de gentillesse au fil du temps avant de redevenir un connard de première, Sam Healy d’abord sympathique au premier abord révèle son vrai visage à la fin de la saison et nous donne beaucoup de raisons pour le haïr. Puis la directrice, très absente toute la saison, avant que la série-nous laisse supposer qu’elle est loin d’être une bonne samaritaine et qu’elle a fait quelques mauvaises choses dans son propre intérêt. Va-t-elle devenir une résidente à plein temps de la prison ? Ce serait très drôle à voir, si cette intrigue est poursuivie dans la seconde saison.

Orange Is The New Black est définitivement une très bonne série, sachant mêler la comédie au drame en un clin d’œil. Durant ces 13 épisodes de cette première saison de haute volée, il a été difficile de choisir un personnage préféré tant ils sont tous formidables. Presque rien à redire. Il va falloir l’avoir à l’œil maintenant.

 

orange is the new black saison 1 watsonorange is the new black saison 1 sophia


Verdict : étoile de notation 3

Visuel Netflix

7 octobre 2013

Once Upon A Time [3x01 & 3x02 - Review]

once upon a time logo2

The Heart Of The Truest Believer (Season Premiere) // Lost Girl

étoile de notation 2

 I'm in a story ? - Yeah, they made a movie about you, it's actually pretty good. Mulan & Neal


once upon a time 3x01 mermaidonce upon a time 3x02 snow rumpel

Once Upon A Time avait terminé sa deuxième saison sur un bon nombre de promesses. Après s’être un peu perdue vers la fin de la saison précédente - et avoir perdu aussi beaucoup de magie au passage -, la série semblait repartie sur de bons rails grâce aux storylines lancées et promettait une troisième saison épique, passionnante et merveilleuse à Neverland. Malheureusement, et contre toute attente, ces deux premiers épisodes sont loin de m’avoir convaincu et emballé. J’en attendais peut être un peu trop, mais il faut bien avouer que ces deux épisodes sont loin d’être à la hauteur et à ce que la série nous avait habitué auparavant lors de la saison 1 et j’oserais dire d’épisodes de la saison 2.

The Heart Of The Truest Believer reprend exactement là où Once Upon A Time nous avait quitté. Toute la petite bande sur le bateau de Hook en route pour sauver Henry de Peter Pan. L’idée était très bonne, rassembler des fortes personnalités dans un même endroit, et l’arrivée des sirènes dans l’équation aurait pu donner quelque chose de super. Mais évidemment, nous ne sommes pas dans Once Upon A Time pour rien, et on nous emballe tout ça d’une niaiserie insupportable. Il faut s’aimer pour que la tempête cesse … Non mais oh, il y a des limites à la connerie tout de même. Rumpelstilskin s’en va au bout de 5 min pour faire son petit bout de chemin et prouver qu’il est méchant. Je n’ai strictement rien compris à l’arrivée de Belle sur l’île (une hallucination ou vraiment elle ?). Arrivé sur l’île, c’est loin de s’arranger pour tout le monde. Le second épisode, Lost Girl accentue la débilité croissante du groupe. Pauvre Regina au milieu de tout ça qui ne sert à rien … Tandis que Charming est toujours aussi insipide, et que l’espoir de le voir devenir un jour intéressant est nul maintenant. L’intrigue du poison s’annonce d’ore et déjà super chiante à suivre sinon. Quant à Emma, elle reste égale à elle-même, sympathique mais sans plus. Et puis, je sens une petite amélioration en ce qui concerne Snow White. Les flash-backs du deuxième épisode bien qu’assez lassants et ennuyeux (on l’a vu combien de fois le combat de Regina contre Snow White déjà ?) ont quand même réussi à lui redonner l’image de femme forte et de conquérante qu’elle avait autrefois et qui avait été ruiné partiellemen en saison 2. Je reste par contre largement déçu de l’intrigue d’Excalibur écorchée vive et qui n’aura probablement aucune suite. L’intrigue principale nous aura cependant introduit le big bad Peter Pan. Il se maintient bien pour l’instant, même si l’acteur qui l’incarne ne restera sans doute pas dans les annales. Certes, il ne fait pas peur du tout, mais c’est appréciable tout de même et plus crédible que Tamara et l’autre dont j’ai oublié le nom (qui se font finalement tué en 2 minutes, quelle bonne blague). Bon maintenant, il faut s’attendre aux flash-back qui nous diront le pourquoi du comment de sa méchanceté. A part ça, Henry était juste insupportable. Il est donc si bête que ça (ça se voyait à des kilomètres qu’il avait affaire à Peter Pan, enfin je dis ça je dis rien …) ? Vivement qu’il vire, je n’en peut plus. En parallèle de tout ça, l’intrigue de Neal est la seule qui m’est vraiment plu. J’espère que l’on verra plus Mulan, Aurora et tout parce que c’était sympa. Et le clin d’œil de Neal sur les films Mulan a bien marché, et c’était plutôt pas mal tout cela.

Once Upon A Time commence sa troisième saison à un niveau inquiétant. Moi qui adorait la retrouver chaque semaine autrefois, je suis un peu dégouté par elle maintenant. J’espère que les scénaristes sauront se reprendre par la suite, il le faut en tout cas (et la petite sirène sera de la partie donc bon) !

 

once upon a time 3x02 emma snowonce upon a time 3x01 peter pan


 Visuel ABC

6 octobre 2013

Super Fun Night [Pilot - Review]

super fun night pilot

Pilot - 8 230 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,2

Trois femmes un peu coincées tentent par tous les moyens de passer une soirée "super fun" chaque vendredi. Mais le résultat est souvent loin de leurs espérances... Surtout lorsque Kimmie reçoit une promotion qui va chambouler son quotidien, puisqu'elle va faire de nouvelles rencontres...

Avec un pitch pour le moins étrange, et pas très excitant non plus, les critiques peu élogieuses des américains (tellement mauvaises qu’ABC a décidé de diffuser le deuxième épisode en tant que pilot et de garder le vrai pilot pour plus tard), on pouvait craindre le pire avec Super Fun Night, la nouvelle comédie de Rebel Wilson sur ABC. Qu’elle ne fut pas ma surprise en découvrant la série ! Pétillante, efficace, fraiche, j’ai l’impression de retrouver dans cette série un peu de Don’t Trust The Bitch In Apartment 23 - qui avait fait office de première critique sur le blog, moment nostalgie -, et ces 20 minutes m’ont bien amusé. Je n’avais pas vu grand-chose de Rebel Wilson auparavant à la télévision ou au cinéma, mais elle a brillé de mille feux dans ce pilot. Certes, les personnes grosses (excusez moi le terme) ne sont pas présentés sous leur plus beau jour, mais l’actrice arrive parfaitement à rigoler d’elle-même.  Et c’est pour le mieux. Les situations loufoques de sa vie sont un peu clichés par moment, - le coup de la jupe accroché à l’ascenceur qui ne l’a jamais vu ? -, mais elles fonctionnent parfaitement et alimentent le « fun » de la série. Par contre, les personnages autre que Kimmie de la série ne sont pour l’instant pas très excitant comme les copines et la méchante de service. Je compte sur la suite pour rattraper cette erreur. Quoi qu’il en soit, on ne peut que reconnaitre l’efficacité de cette soirée karaoké très drôle. Merci ABC de m’avoir déniché cette saison deux comédie super bien sur mes 4 nouvelles comédie, Super Fun Night et Trophy Wife ! J’espère que le public ne fuira pas en masse dans les prochains épisodes, ce qu’il risque sans doute malheureusement d’arriver  … Rappelons nous que la saison dernière seule The Neighbors a pu passer la seconde dans le rayon des comédies sur ABC. Déprimant oui. Je croise les doigts pour que la série puisse faire ses preuves et se tenir. Allez !

Verdict : étoile de notation 3


Visuel ABC

5 octobre 2013

Une Semaine Seriesque N°39 (29/09 à 05/10)

 Un nouveau numéro d'Une Semaine Seriesque, la review hebdomadaire où je fais part des audiences de chaque séries de la semaine précédente que je suis, ainsi que les notes des épisodes dont j'ai parlé. Evènement sur ABC ce jeudi, Scandal était de retour. La série explose son record du season finale dernier culminant à 10,52 millions de téléspectateurs et 3,6 points sur la cible commerciale. En parallèlle, le dimanche, Revenge et Once Upon A Time était de retour de façon satisfaisante. Ne nous faisons pas d'illusion, cela risque de chuter par la suite. The Vampire Diaries effectue le démarrage de sa cinquième saison en baisse. Sinon, on remarquera que The Blacklist et Sleepy Hollow s'affirment comme des valeurs sures de cet automne.


brooklyn-nine-nine logo

1x03 - Audience : 3 430 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,4

 

greys-anatomy

10x03 - Audience : 9 600 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,0

 

modern family logo

5x03 - Audience : 11 120 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 4,2

 

nashville logo

2x02 - Audience : 5 980 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,9

 

once upon a time logo2

3x01, Season Premiere - Audience : 8 520 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,6

 

revenge logo2

étoile de notation 2

3x01, Season Premiere - Audience : 8 110 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,3

 

scandal logo2

étoile de notation 3

3x01, Season Premiere - Audience : 10 520 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,6

 

sleepy hollow logo

 1x03 - Audience : 7 970 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,0

 

the blacklist logo

1x02 - Audience : 11 350 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 3,3

 

the middle logo

 5x02 - Audience : 8 030 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 2,3

 

vampire diaries logo2

étoile de notation 2

5x01, Season Premiere - Audience : 2 590 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,2

 

trophy wife logo

1x02 - Audience : 4 300 000 tlsp - Taux 18/49 (%) : 1,4


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